>>Le chômage en France va continuer d'augmenter fin 2014 et en 2015
Le Premier ministre italien Matteo Renzi, le 7 septembre à Bologne (Italie). |
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Une vingtaine de chefs d'État et de gouvernement sont attendus pour ce rendez-vous en théorie consacré au chômage des jeunes mais qui devra donner lieu à "un débat politique sur la situation économique", comme voulu par le président du conseil italien Matteo Renzi dans sa lettre d'intention à ses partenaires européens.
Alors que la présidence italienne de l'Union européenne avait parlé lundi 6 octobre d'une conférence de presse finale avec comme seul protagoniste l'hôte du sommet, l'Italie annonçait mardi 7 octobre que ce serait le trio Matteo Renzi, François Hollande et Angela Merkel qui répondrait aux médias.
Il semblait pourtant difficile ces derniers temps de réunir sur la même scène la chancelière allemande et le président français, tant les relations entre les deux pays semblaient tendues.
La raison principale ? Le fait que la Commission européenne puisse demander à la France de revoir son projet de budget 2015, qui prévoit un déficit à 4,3% du PIB, loin des 3% auxquels Paris s'était initialement engagé.
Or, à ce sujet, le président français pourrait ne trouver qu'un appui limité auprès du bouillonnant Matteo Renzi, 39 ans. Certes, le président du conseil italien plaide également pour une politique de relance de la croissance et un desserrement du carcan budgétaire européen en utilisant les flexibilités prévues par le Pacte de la stabilité. Mais dans son pays il s'en tient au respect scrupuleux du maintien du déficit en deçà des 3% du PIB, même si le seuil fixé par Bruxelles est selon lui "un paramètre dépassé". Il espère aussi profiter de la présence à Milan de la plupart de ses partenaires européens - en l'absence notable du Premier ministre britannique David Cameron - pour annoncer l'adoption de son "Jobs Act", loi sur la réforme du marché du travail, preuve de sa capacité à mettre en œuvre les réformes promises.
Le chef du gouvernement italien a précisé mardi 7 octobre qu'il entendait faire passer mercredi 9 octobre, via un vote de confiance au Sénat, sa réforme phare du droit du travail.
AFP/VNA/CVN