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Pour lutter contre la pollution, l'UE va imposer un filtre à certains véhicules. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les constructeurs devront également spécifier sur le certificat d'homologation du véhicule les émissions "réelles" produites par les véhicules avec ce nouveau train de mesures.
Sous pression après le scandale des moteurs truqués de Volkswagen et les différentes révélations sur les stratégies des constructeurs automobiles pour réussir les tests anti-pollution en laboratoire, la Commission européenne veut muscler son arsenal en développant de nouveaux tests en condition réelle de conduite.
Mardi 20 décembre, lors d'une réunion technique entre experts et représentants des États membres chapeautée par l'exécutif européen, de nouvelles mesures ont donc été décidées pour mieux lutter contre la pollution de l'air aux particules fines, généralement associée aux moteurs diesel.
"Les particules émises sont devenues de plus en plus petites et invisible à l'oeil. Ces particules petites mais toujours cancéreuses existent autant pour les véhicules diesel ordinaires que pour les véhicules essence avec une technologie à injection directe", explique toutefois la Commission dans son communiqué.
De fait, si Bruxelles "ne prescrit pas la technologie à utiliser par les constructeurs pour répondre aux (nouvelles) limitations, en pratique tous les véhicules essence à injection directe devront introduire des filtres à particules", poursuit l'institution, qui y voit un moyen "très efficace" de limiter les émissions polluantes.
La nouvelle législation sera applicable en septembre 2017 pour tous les nouveaux modèles et un an plus tard pour tous les véhicules neufs.
Les tests anti-pollution seront par ailleurs affinés pour mieux prendre en compte l'impact environnemental des trajets de petite distance en ville, où les moteurs fréquemment redémarrés produisent beaucoup de pollution.