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Des combattants à bord d'un véhicule armé le 1er septembre à Marea. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les experts en armes chimiques ont conclu que ce gaz asphyxiant avait été utilisé le 21 août à Marea, une ville de la province d'Alep (Nord). Un rapport encore confidentiel a été envoyé aux États membres de l'OIAC, qui doivent se réunir fin novembre.
Des militants syriens et des ONG médicales avaient déjà affirmé fin août qu'une attaque à l'arme chimique avait touché des dizaines de personnes à Marea, où des combats opposaient des rebelles à des jihadistes du groupe État islamique (EI).
Des patients soignés dans un hôpital d'Alep rattaché à Médecins sans Frontières avaient évoqué un obus de mortier dégageant "un gaz jaune" dans leur maison. Selon des militants présents sur place au moment des faits, plus de 50 obus avaient été tirés ce jour-là sur Marea par l'EI.
Les accusations de recours aux armes chimiques par l'EI se sont multipliées ces derniers mois en Irak comme en Syrie, où le groupe jihadiste occupe de vastes régions.
Déclenché en 2011 après la répression sanglante de manifestations réclamant des réformes, le conflit en Syrie est devenu complexe au fil des années, avec une multiplication des acteurs, locaux et étrangers, sur un territoire de plus en plus morcelé. Il a causé la mort de plus de 250.000 personnes et poussé à la fuite des millions de Syriens.