Droits de l’homme : le Vietnam se fait entendre

Grâce à ses efforts de promotion des droits humains, le Vietnam est devenu à deux reprises membre du Conseil des droits de l’homme des Nations unies. Cependant, des organisations malveillantes diffusent obstinément des informations fallacieuses ou des propos tendancieux lui portant préjudice.

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Des enfants d'ethnies minoritaires dans une école primaire basée dans la province montagneuse de Lai Châu (Nord).
Photo : VNA/CVN

Depuis la première candidature du Vietnam au Conseil des droits de l’homme des Nations unies jusqu’au 26 février 2024, date à laquelle le pays a annoncé le renouvellement de sa candidature pour le mandat 2026-2028, les forces hostiles n’ont cessé d’utiliser des moyens artificieux pour l’entraver.

Ces organisations utilisent et réutilisent certaines méthodes année après année, pour diffamer et déformer les politiques du Parti et de l’État en termes de droits de l’homme, ainsi que pour minimiser et ignorer les réalisations du pays, pourtant reconnues à l’international. La méthode fréquemment utilisée est la publication de rapports, de revendications, de recommandations... sur les droits de l’homme.

Le 3 octobre 2023, Human Rights Watch (HRW) a appelé le Vietnam à réformer de toute urgence “la situation des droits humains dans le pays” avant le cycle de l’Examen périodique universel (EPU) consistant en un examen tous les quatre ans et demi des réalisations de tous les États membres de l’ONU en matière de droits de l’homme. Le problème est que cet appel de HRW n’a aucun fondement ni argument valable, et qu’il est basé uniquement sur certaines informations recueillies auprès d’organisations et d’individus clairement dissidents dans le pays. Bien que HRW n’a toujours pas saisi les principes fondamentaux de la situation des droits de l’homme au Vietnam, elle considère qu’elle a le droit de juger et d’interpeller.

Le 11 janvier dernier, HRW a annoncé son Rapport mondial 2024 sur les droits humains dans le monde en 2023. Une centaine de pays y sont concernés, dont le Vietnam. Comme à son habitude, le rapport présente des jugements très subjectifs : “Vietnam : Une année sombre pour les droits humains”.

La porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Pham Thu Hang.
Photo : VNA/CVN

Ce texte est qualifié par le Vietnam de “faux contenus“, a toutefois fustigé à Hanoï Pham Thu Hang, porte-parole du ministère vietnamien des Affaires étrangères. “Nous rejetons et condamnons complètement la soi-disant Human Rights Watch pour le contenu faux et fabriqué de son rapport“, a-t-elle déclaré. Et de noter que ce n’est pas la première fois que Human Rights Watch “formule des allégations calomnieuses et malintentionnées“, qui visent à entraver le développement du Vietnam et à provoquer la division entre le pays et la communauté internationale. Elle a souligné : “Les efforts, la détermination et les réalisations du gouvernement vietnamien dans la garantie des droits fondamentaux de l’homme se sont traduits par ses nombreux résultats en matière de développement socio-économique, reconnus et appréciés par beaucoup de personnes dans le pays comme par la communauté internationale”.

Lê Van Nghiêm, ancien directeur du Service de l’information étrangère (du ministère de l’Information et de la Communication), a également affirmé que le rapport de HRW n’avait aucune valeur juridique, étant complètement illégal et invalide, en vue d’une diffamation.

Déformer la réalité pour entraver le Vietnam

Récemment, le PEN américain, le PEN international et le PEN vietnamien d’outre-mer, associations ayant une politique de sabotage du Parti et de l’État du Vietnam, ont aussi profité de la tenue du 4e cycle de l’EPU du Conseil des droits de l’homme, le 13 février 2024, pour avancer des recommandations aux intentions sinistres.

Au cours du processus de participation au mécanisme de l’EPU, le Vietnam a toujours fait preuve de sérieux et de responsabilité. Cela se reflète dans l’augmentation du taux d’approbation des recommandations, jusqu’à près de 83% au 3e cycle et près de 90% au 4e, ce qui est supérieur au niveau moyen des autres pays.

Malgré cette réalité, les trois organisations susmentionnées et d’autres continuent de déformer et diffamer la situation de la démocratie, des droits de l’homme, de la liberté de religion et de croyance au Vietnam. Avant chaque cycle de l’EPU ou session d’examen du Comité des droits de l’homme, elles insistent auprès des Nations unies pour augmenter la pression sur le Vietnam autour de ces questions.

Le timing montre clairement qu’il existe une collusion et une action coordonnée entre ces organisations. Ce n’est pas un hasard si en même temps que ces trois associations PEN, ARTICLE19 (une association britannique des droits de l’homme), Legal Initiatives for Vietnam (LIV) et Open Net ont présenté le 11 février 2024 une soumission conjointe au Comité des droits de l’homme des Nations unies concernant son prochain examen lors de la 140e session du Comité.

Le Vietnam a été élu le 11 octobre 2022 au Conseil des droits de l’homme des Nations unies pour le mandat 2023-2025. 
Photo : VNA/CVN

On peut prédire qu’entre l’annonce de la nouvelle candidature du Vietnam au poste de membre du Conseil des droits de l’homme fin février 2024 et l’approbation par celui-ci lors de sa 57e session en septembre 2024, il y aurait de nombreux stratagèmes similaires pour entraver les efforts du Vietnam pour s’affirmer sur la scène internationale.

Cependant, même si les forces réactionnaires profitent de toutes les occasions pour diffamer et déformer, elles ne parviendront certainement pas à changer la vérité : au Vietnam, les droits de l’homme sont toujours respectés. Tous les jugements visant à déformer la vérité sont tout simplement absurdes !

Dans une déclaration appelant la communauté internationale à soutenir la nouvelle candidature du Vietnam au poste de membre du Conseil des droits de l’homme pour le mandat 2026-2028, le ministre des Affaires étrangères Bùi Thanh Son a une fois de plus souligné les efforts du pays dans la défense des droits de l’homme, tout en réaffirmant les priorités du Vietnam lors de sa participation au Conseil, notamment la protection des groupes vulnérables, l’égalité des sexes, la transformation numérique et les droits de l’homme. Lors de nombreux forums importants, la communauté internationale a également exprimé sa reconnaissance envers les politiques, les efforts et les réalisations du Vietnam en termes de droits de l’homme.

Au regard des conflits ethniques et religieux qui éclatent constamment dans de nombreuses régions du monde, de milliers d’années d’histoire de lutte du pays contre les envahisseurs étrangers, le peuple vietnamien chérit les valeurs de paix, d’indépendance nationale et de solidarité. Ainsi, malgré les difficultés, les dangers qui guettent encore et les entités hostiles qui font obstacle, le pays reste confiant et déterminé à se développer selon la voie qu’il s’est choisie. Il considère toujours le peuple comme racine, cœur de l’œuvre de Renouveau, d’édification et de défense de la Patrie. Tous les complots contre le Vietnam échoueront tôt ou tard, car la vérité finit toujours par triompher.

XUÂN LÔC - THÙY DUONG/CVN

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