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Quels sportifs russes à Pyeongchang?
Un comité dirigé par Valérie Fourneyron, la présidente de l'Autorité de contrôle antidopage indépendante (ACI), décidera quels sportifs russes seront invités à participer aux jeux Olympiques de Pyeongchang (9-29 février). Mais le dernier mot reviendra au CIO, "à son absolue discrétion", indique l'instance olympique dans son communiqué. Parmi les critères, ne jamais avoir été disqualifié pour dopage et passer avec succès tous les tests précédant les Jeux.
Le président Comité international olympique, Thomas Bach, le 5 décembre à Lausanne. |
Ces sportifs pourront participer aux Jeux d'hiver sous le nom d'"Athlète olympique de Russie". Leur uniforme portera ce nom, ils seront placés sous le drapeau olympique et l'hymne olympique sera joué pour eux.
Suspension et invitation des officiels
Le comité olympique russe est suspendu avec effet immédiat par le CIO, qui se réserve le droit de lever cette suspension à partir de la cérémonie de clôture des jeux de Pyeongchang, le 25 février 2018, en fonction du respect par la Russie des sanctions prononcées.
Pour les Jeux de Pyeongchang, le comité dirigé par Valérie Fourneyron déterminera la liste des officiels russes invités. Celle-ci ne pourra intégrer aucun responsable de l'équipe olympique russe des Jeux de Sotchi-2014, où les Russes sont accusés d'avoir manipulé des échantillons d'athlètes au nez et à la barbe du CIO. L'instance olympique aura encore le dernier mot.
Sanctions individuelles
L'ancien ministre des Sports, Vitali Moutko, et son adjoint à l'époque, Youri Nagornykh, en poste au moment où le système de dopage institutionnalisé a pu être mis au jour (2011-2015) sont exclus à vie de toute participation aux Jeux olympiques. Une décision symboliquement forte, car Moutko est resté l'homme fort du sport en Russie.
Le patron du Comité olympique russe, Alexandre Joukov est suspendu en tant que membre du CIO.
Le Comité olympique russe est puni d'une amende de 15 millions de dollars (12,6 millions d'euros). Celle-ci prévoit le remboursement des coûts d'enquête du CIO et servira à financer l'Autorité de contrôle antidopage indépendante (ACI), récemment mise sur pied et qui doit être effective à Pyeongchang.