>>Nucléaire iranien : Trump maintient la levée des sanctions décidée par Obama
Le président américain Donald Trump à la Maison-Blanche, le 17 juillet. |
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Donald Trump avait promis durant sa campagne de "déchirer" cet accord historique en matière de non prolifération, succès indéniable de son prédécesseur Barack Obama.
Au contraire, M. Trump a décidé lundi soir 17 juillet que ce texte, connu sous son acronyme JCPOA (Joint Comprehensive Plan of Action), signé en grande pompe le 14 juillet 2015 à Vienne par l'Iran et les grandes puissances (États-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne), continuerait de s'appliquer.
En revanche, dans un contexte de durcissement très net des relations déjà difficiles depuis 37 ans entre Washington et Téhéran, le département d'État et le Trésor ont imposé mardi 18 juillet de nouvelles sanctions juridiques et financières ciblées contre 18 personnes et entités iraniennes liées aux missiles balistiques et au corps des Gardiens de la révolution, armée d'élite de la puissance chiite.
"Les États-Unis demeurent profondément préoccupés par les activités pernicieuses de l'Iran au Moyen-Orient qui sapent la stabilité, la sécurité et la prospérité de la région", a protesté la porte-parole de la diplomatie américaine Heather Nauert. Elle a dénoncé "le soutien continu de l'Iran à des groupes terroristes tels que le Hezbollah, le Hamas et le Jihad islamique palestinien qui menacent Israël et la stabilité au Moyen-Orient".
Le département d'État a fustigé Téhéran pour son "appui déterminé" au président syrien Bachar al-Assad et aux rebelles Houthis au Yémen.
Le président du Parlement iranien, Ali Larijani, à Téhéran. |
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En outre, la diplomatie américaine réclame la "libération immédiate de tous les Américains injustement détenus en Iran", dont le dernier en date, Xiyue Wang, un doctorant condamné ce week-end à dix ans de prison pour "infiltration".
Enfin, Washington l'a condamné pour son "bilan monstrueux en matière de droits de l'homme".
Du côté du nucléaire, le département d'État a réaffirmé mardi 18 juillet que le secrétaire d'État, Rex Tillerson, avait "certifié" la veille au soir auprès du Congrès que l'Iran "respectait" les termes du JCPOA, en vigueur depuis le 16 janvier 2016, et que l'administration continuerait donc à lever les sanctions qui y sont directement liées.
Pour autant, "les autres activités néfastes de l'Iran sapent les +contributions positives+ à la paix et à la sécurité régionales et internationales censées émerger du JCPOA", a tonné Mme Nauert, dénonçant une violation de "l'esprit" de l'accord.