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Dix-huit villageois ont été tués et onze autres blessés le soir du 25 novembre par des membres du groupe islamiste Boko Haram, à Wogom, un village situé près de la ville de Bosso, dans le Sud-Est du Niger à la frontière avec le Nigeria, ont indiqué les autorités locales. "Le bilan est le suivant : 18 morts, 11 blessés, près de 100 habitations brûlées", a affirmé Bako Mamadou, le maire de Bosso. Selon M. Mamadou, 13 personnes ont été tuées par balles, trois autres ont été égorgées et deux sont mortes calcinées dans l'incendie de leur maison. "Les assaillants sont venus du Nigeria et ont juste traversé la rivière Komadougou Yobé", qui sert de frontière naturelle entre le Niger et le Nigeria, a précisé une source humanitaire. Selon un rescapé de l'attaque joint au téléphone par l'AFP, "des bras valides du village les attendaient de pied ferme avec des armes blanches : flèches, sabres et des coupe-coupes et une bataille farouche s'est engagées entre les deux camps". "Mais les gens de Boko Haram étaient venus en grand nombre et armés de fusils et aussi d'armes blanches et ont donc pu prendre le dessus sur les villageois", a-t-il poursuivi.
AFP/VNA/CVN