>>La danse contemporaine en invitée d’honneur
>>La danse contemporaine en invitée d’honneur au Vietnam
Les danseurs, performeurs et musiciens autour de bulles transparentes oxygénées sur la scène du spectacle de danse "Distorsions urbaines". |
Photo : Hông Anh/CVN |
Au-delà d'un spectacle de danse, «Distorsions urbaines» décline une vision poétique du territoire, interrogeant ses frontières physiques et mentales. Qu’est-ce qu’un espace de vie et comment se le partage-t-on ? Comment accueille-t-on l’étranger et la différence culturelle ? Toutes ces questions ont été posées par un subtil mélange de danse, de musique et d’arts visuels, là où les danseurs, performeurs et musiciens coexistent autour de bulles transparentes oxygénées telles des excroissances de la ville contemporaine où nous sommes souvent de plus en plus enfermés.
En particulier, les danseurs incarnent une vision animale symbolique et explorent les distorsions et contaminations possibles dans ces espaces de vie où vitesse, mouvements et échelles s'entrechoquent sur des questions d’interculturalité face à l’utopie d’un monde partagé. L’audace des artistes ont amené les spectateurs dans un espace hypnotique de couleurs et de mouvement, sur des sons musicaux reflétant le rythme de la vie urbaine qui enroule les citadins sur son passage.
Une version inédite présentée au public vietnamien
Première au Vietnam, cette version inédite de Distorsions urbaines est issue de la collaboration entre la compagnie de danse franco-belge t.r.a.n.s.i.t.s.c.a.p.e et le jeune compositeur vietnamien Teddy Chilla. t.r.a.n.s.i.t.s.c.a.p.e est née en 2003 à Hong Kong de la rencontre entre l’architecte plasticien Pierre Larauza et la danseuse chorégraphe Emmanuelle Vincent, désirant confronter et croiser leurs disciplines avec les arts visuels et les arts sonores.
Basé depuis 2004 à Bruxelles, le binôme a collaboré avec des vidéastes, informaticiens, graphistes, ingénieurs du son, compositeurs, musiciens, acteurs et danseurs internationaux. Chaque création s’affirme comme une pièce interdisciplinaire qui s’inscrit dans un rapport particulier à l’espace urbain.
En parallèle à leurs activités artistiques, Pierre Laurauza et Emmanuelle Vincent ont également collaboré avec l’artiste belge aux origines vietnamiennes, Truong Minh Thi Nguyên, et l’École des beaux-arts de Hô Chi Minh-Ville dans un projet triparti franco-belge-vietnamien, intitulé «La Centrifugeuse». Ce dernier a posé diverses questions sur la diversité de différentes cultures en soulignant les échanges interculturels.