Dioxine : une décision injuste de la Cour suprême américaine

L'Union des organisations d'amitié du Vietnam, l'Association Vietnam-États-Unis, le Comité de la paix du Vietnam, le Fonds pour la paix et le développement du Vietnam ainsi que des organisations de solidarité et d'amitié du peuple vietnamien ont qualifié le 6 mars d'erronée et d'injuste la décision de la Cour suprême américaine rendue dans le procès intenté par les victimes vietnamiennes de la dioxine.

Ces organisations ont exprimé un vigoureux soutien à la Déclaration de l'Association des victimes de l'agent orange/dioxine du Vietnam (VAVA) en s'opposant de toutes leurs forces à la décision injuste et inhumaine du 2 mars qui rejette le pourvoi des victimes vietnamiennes.

Dans leur déclaration, elles ont également soutenu la détermination de ces dernières à poursuivre leur combat pour la justice.

Elles ont appelé le gouvernement américain à assumer ses responsabilités dans le règlement des séquelles de la guerre au Vietnam, à commencer par celles de la dioxine.

De fait, lors de la guerre au Vietnam, les compagnies américaines de produits chimiques ont fourni à l'Armée américaine des millions de litres de défoliants ayant une teneur élevée en dioxine, laquelle a entraîné des conséquences gravissimes pour la santé de millions de personnes et de leurs enfants au Vietnam. Des dizaines de milliers de vétérans américains, sud-coréens, australiens, néo-zélandais ont été intoxiqués par la dioxine. Ces fabricants de produits chimiques ont dû reconnaître les conséquences de la dioxine sur la santé humaine et payer, en 1984, 180 millions de dollars d'indemnités aux vétérans malades. En 1996, le gouvernement américain a présenté ses excuses aux vétérans américains et subventionné chaque année de plusieurs milliards de dollars les victimes américaines. En 2008, Dow Chemical et Desanto, 2 des plus grandes de ces compagnies, ont dédommagé de 61 millions de dollars les 7.000 vétérans sud-coréens ayant combattu au Vietnam. Mais les millions de victimes vietnamiennes qui souffrent jour et nuit des douleurs causées par la dioxine, elles, se voient refuser les plus élémentaires droits de l'homme par le système juridique américain : celui de vivre et celui d'obtenir justice.

Giang Ngân/CVN

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