La résolution est la quatrième depuis celles sur le même sujet de 2004, 2006 et 2008. Elle "réaffirme que la prolifération d'armes nucléaires, chimiques ou biologiques, de même que leurs vecteurs de transport, constituent une menace pour la paix et la sécurité internationales".
Dans la résolution, les quinze pays du Conseil de sécurité de l'ONU "demeurent profondément inquiets de la menace de terrorisme et du risque que des acteurs non-étatiques pourraient acquérir, développer ou utiliser des armes nucléaires, chimiques ou biologiques et leurs vecteurs de transport".
Ils "notent le besoin de renforcer la coopération entre les États, en accord avec les lois internationales, pour contrer le trafic par des acteurs non-étatiques" d'ADM.
Ils "reconnaissent le besoin de renforcer la coordination des efforts aux niveaux national, régional, sub-régional et international, de façon à renforcer une réponse globale au défi sérieux et à la menace pour la paix et la sécurité internationales que représente la prolifération des armes de destruction massive et leur vecteurs de transport".
Les États membres de l'ONU sont tenus de "prendre toutes les mesures nationales" pour "renforcer les contrôles des exportations, contrôler les transferts de technologie et d'informations qui pourraient être utilisés pour des armes de destruction massive".
Le Conseil de sécurité "invite les États à travailler ensemble de façon urgente pour prévenir et supprimer les actes de terrorisme nucléaire".
Il est prévu la création d'un groupe d'experts chargés de surveiller la mise en œuvre de la résolution.
D'une durée de dix ans, contre deux et trois ans pour les résolutions précédentes, celle-ci "pérennise le dispositif et témoigne de la préoccupation du Conseil d'inscrire la lutte contre la prolifération des ADM et de leurs vecteurs dans la durée", souligne un diplomate occidental.
AFP/VNA/CVN