Au pied de la tour Poklong Grai, on entend désormais les danseuses Cham, le bruit du tambour Paranung, et la flûte Saranai. Les travaux du complexe des tours Cham ont démarré début 2008 et ont duré quatre ans. Répliques des tours du peuple minoritaire du centre du Vietnam, on peut les visiter depuis novembre dernier. Le site s’étend sur près de 4.000 m2 et se divise en trois secteurs : la tour d’entrée Gopura, la tour centrale Kalan, et la tour de feu Kosagrha.
Désormais, on peut admirer le pas de danse des Cham à quelques kilomètres du centre de Hanoi. |
Ces tours sont construites en briques rouges, fabriquées main par des artisans Cham, selon une technique secrète qui limite la moisissure et la mousse.
La tour d’entrée Gopura s’étend sur 36 m2, mesure 9,75 m de haut et se compose de trois étages. En poursuivant son chemin, on trouve une grande cour, avec des ateliers culturels, artistiques, et des reconstitutions des rites de l’ethnie Cham.
Dans le coin gauche de la cour, on peut ensuite se rendre dans la tour de feu Kosagrha, facilement reconnaissable par son toit courbé en forme de barque.
Enfin, d’une superficie de 155 m2, la tour Kalan mesure plus de 20 m de haut. On y retrouve Linga et Yoni, symboles de fertilité chez les Cham, ainsi que la puissante déesse Shiva. Cette tour de forme conique se compose de quatre étages.
Un complexe qui en met plein la vue. Il permet de présenter une autre facette de la culture Cham sans se déplacer dans le centre du pays.
Quê Anh/CVN