Des fêtes clandestines repérées à Marseille, Strasbourg et Nantes ce week-end

Plusieurs fêtes clandestines réunissant jusqu'à 500 convives ont été repérées par les autorités ce week-end à Marseille, Strasbourg et Nantes, a-t-on appris de sources policières.

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Des fêtes clandestines repérées à Marseille, Strasbourg et Nantes, les 12 et 13 décembre.

Une fête avec 500 personnes a été évacuée dans la nuit de samedi 12 décembre à dimanche 13 décembre dans la cité phocéenne "dans le cadre d'une patrouille COVID" et une enquête ouverte après la découverte de stupéfiants sur les lieux, selon l'une de ces sources.
Il s'agirait de la plus importante soirée ainsi repérée en France depuis le début de la crise du coronavirus, après un rassemblement de 300 à 400 personnes mi-novembre lors d'une fête privée dans un pavillon d'une zone résidentielle de Joinville-le-Pont (Val-de-Marne).
Selon le communiqué de la préfecture de police des Bouches-du-Rhône, cette "fête privée illégale" a été évacuée dans le calme et des verbalisations ont été dressées pour violation du confinement. Les organisateurs de la soirée n'ont pas encore été identifiés.
La nature du lieu où était organisée cette fête, dans le 14e arrondissement, quartier populaire du nord de la ville, n'a pas été précisée.

À Strasbourg, une procédure pour mise en danger de la vie d'autrui a en revanche été ouverte contre l'organisateur d'une fête privée qui a réuni samedi soir 12 décembre "une centaine de personnes", avant d'être interrompue par les force de l'ordre, selon la police.
L'organisateur a expliqué avoir diffusé l'invitation sur le réseau social Snapchat, et avoir été dépassé par l'ampleur prise par l'événement.
Une autre soirée privée clandestine réunissant une centaine de personnes a été repérée à Nantes. Mais celle-ci n'a pas été évacuée, face aux risques de noyade, les fêtards étant rassemblés dans le local technique du pont reliant Nantes à Rezé, en bord de Loire, local transformé pour l'occasion en discothèque.
Plus personne ne se trouvait sur les lieux dans la matinée dimanche, lors du retour sur place des forces de l'ordre.
Lors de la fête de la musique 2019, un jeune homme de 24 ans, Steve Maia Caniço, s'était noyé à Nantes, après être tombé dans la Loire lors de l'intervention de la police pour faire évacuer une soirée électro et son corps avait été retrouvé dans le fleuve plus d'un mois plus tard.
Dans l'enquête sur la fête clandestine dans le Val-de-Marne, deux personnes ont été mises en examen, notamment pour "mise en danger délibérée de la vie d'autrui".
En vertu d'un décret gouvernemental pris fin octobre dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire pour faire face à l'épidémie de coronavirus, tout rassemblement dans un lieu public de plus de six personnes a été interdit.

AFP/VNA/CVN

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