>>Fécondation in vitro au Vietnam, un service médical à valoriser
>>Chirurgie: l’excellence vietnamienne attire les médecins étrangers
Des experts étrangers étudient la technique vietnamienne pour le traitement de l'infertilité. |
La délégation australienne était dirigée par le professeur William Ledger, chef de la discipline d’obstétrique et de gynécologie à l’École de santé des femmes et des enfants et chef du centre de recherche et de fertilité de l’Université de Nouvelle-Galles du Sud.
Les médecins et experts doivent mener les premiers cas de CAPA-IVM, dans lesquels le Vietnam prend la tête dans le monde, en Australie en septembre.
Le groupe de recherche vietnamien, dirigé par la professeure associée Vuong Thi Ngoc Lan de l’Université de médecine et de pharmacie de Hô Chi Minh-Ville et Hô Manh Tuong, secrétaire général de l’Association d’endocrinologie reproductive et d’infertilité de Hô Chi Minh-Ville (HOSREM) et chef du centre de recherche HOPE à My Duc Hospital, compte 12 articles sur l’IVM, en particulier CAPA-IVM, publiés à l’échelle internationale.
L’IVM est une technique pour obtenir des ovocytes qui sont développés in vitro avant la fécondation avec du sperme dans un laboratoire avec un embryon transféré dans l’utérus d’une patiente dans le but d’une grossesse en cours et d’une naissance vivante.
CAPA-IVM est un protocole relativement nouveau utilisant un milieu de culture avancé qui améliore le développement in vitro d’ovocytes immatures, entraînant potentiellement un nombre plus élevé d’embryons de qualité par patient.
La technologie CAPA-IVM est le résultat d’un programme de coopération scientifique entre le Vietnam et la Belgique.
Au cours des cinq dernières années, des experts d’Indonésie, de Malaisie, d’Australie, de Belgique, du Danemark et des États-Unis ont visité l’hôpital My Duc pour apprendre de l’expérience de leurs pairs vietnamiens dans ce domaine.
L’hôpital accueillera également prochainement des experts français et turcs.