Cyclone Gita
Des dégâts aux Tonga mais aucun décès recensé

Des toitures arrachées, des lignes électriques à terre et des inondations... L'archipel des Tonga découvrait mardi 13 février l'ampleur des dégâts après le passage du puissant cylone Gita qui n'a cependant fait aucun mort.

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Photo fournie le 13 février par John Pulu de Tagata Pasifika montrant les dégâts provoqués par le passage du cyclone Gita à Nuku'alofa, la capitale de l'archipel des Tonga.

Accompagné de vents atteignant 230 km/h et de pluies diluviennes, Gita, qui avait amené les autorités à déclarer l'état d'urgence, est passé juste au sud de la capitale Nuku'alofa sans l'atteindre directement.

"La nuit a été particulièrement mauvaise", a raconté Graham Kenna, un responsable du Bureau national des urgences, à Radio New Zealand.

"Je travaille dans les secours depuis plus de trente ans et c'est la pire situation que j'aie connue", a-t-il ajouté.

Ce responsable a expliqué que l'armée avait été mobilisée pour venir en aide à la population, dégager les routes et évaluer les dommages, mais qu'il était d'ores et déjà clair que le cyclone avait provoqué d'importantes destructions à Nuku'alofa.

Des bâtiments historiques de la capitale, y compris certaines parties du Parlement des Tonga, ont été sérieusement endommagés et l'aéroport international a fermé.

Même le Service national météorologique a perdu son toit et demandé aux autorités fidjiennes de se charger des alertes météo.

Mais la situation aurait pu être encore plus grave si le cyclone avait atteint la catégorie cinq, comme on l'avait un moment redouté. Et mardi après-midi 13 février, on ne faisait état d'aucun décès.

"Nous avons eu de la chance que le pire du cyclone se soit produit à marée basse, ce qui a joué en notre faveur", a déclaré M. Kenna.

La tempête a privé de courant lundi soir 12 février l'île principale de Tongatapu (75.000 habitants). Le vent a atteint sa force maximale mardi matin 13 février.

La police a indiqué que plus de 3.000 personnes avaient trouvé refuge dans 41 centres d'évacuation.

"Le toit de quelqu'un a atterri dans mon jardin... Certains des bâtiments historiques qui ont plus de cent ans ont été grièvement endommagés", a témoigné M. Kenna.

La menace Gita n'est pas complètement passée car la tempête pourrait atteindre la catégorie cinq en se dirigeant vers le groupe d'îles fidjiennes reculé et peu peuplé d'Ono-i-Lau.

Philip Duncan, prévisionniste en chef des services météorologiques néo-zélandais, a indiqué que la tempête pourrait ensuite se diriger vers l'île australienne de Norfolk et la Nouvelle-Calédonie avant de se dissiper sur la Nouvelle-Zélande la semaine prochaine.

Le cyclone a déjà semé le chaos dans les îles voisines des Samoa, provoquant des inondations et de nombreuses coupures d'électricité.

Les cyclones sont fréquents dans le Pacifique en cette période de l'année. Les ouragans classés catégorie cinq s'avèrent extrêmement destructeurs.

En 2016, le cyclone Winston avait tué 44 personnes aux îles Fidji et en 2015 le cyclone Pam avait fait 11 morts et endommagé 65.000 maisons au Vanuatu.

AFP/VNA/CVN

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