>> Fitch Ratings : note AAA des États-Unis sous "surveillance négative"
>> États-Unis : le PIB à 1,3% au premier trimestre
>> Wall Street en nette hausse prévoit un accord sur la dette américaine
Des clients font leurs courses dans un magasin de l'arrondissement Queens, à New York, aux États-Unis, le 12 janvier. |
Photo : Xinhua/VNA/CVN |
M. Rosenberg, fondateur et président de Rosenberg Research, a mis en avant les données publiées la semaine dernière concernant le produit intérieur brut (PIB), qui ont affiché une contraction de 2,3% au premier trimestre, en chiffres corrigés des variations saisonnières, après une contraction de 3,3% au quatrième trimestre 2022, ce qui est le signe d'une récession.
"En calculant le PIB, on observe une contraction sur deux trimestres consécutifs et 4 des 5 derniers trimestres ! La récession est déjà là et personne ne l'a remarquée", a observé M. Rosenberg sur Twitter jeudi dernier 25 mai, cité dans le reportage.
Cet économiste chevronné a lancé de manière répétée des messages d'alarme sur la situation de l'économie américaine au cours de l'année écoulée. Dans un message Twitter antérieur, M. Rosenberg mettait en garde que l'indice S&P 500 annonçait une récession, car des titres majeurs étroitement liés à l'économie réelle avaient chuté.
"Les craintes de récession taraudent les investisseurs depuis des mois maintenant, depuis que la Réserve fédérale a relevé ses taux d'intérêts de près de zéro jusqu'à plus de 5% au cours des 14 derniers mois, dans une tentative pour juguler l'inflation", a indiqué ce reportage.
Ce facteur, combiné à des turbulences dans le secteur bancaire et à un resserrement du crédit en conséquence, a alimenté les craintes de voir les États-Unis plonger dans la récession, a-t-il ajouté.
Xinhua/VNA/CVN