>> Gaz à effet de serre : Elisabeth Borne présente son "plan d'action"
La Première ministre Elisabeth Borne participe à une cérémonie le 8 mai à Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Ces échanges ont eu lieu avec le ministre des Finances, Bruno Le Maire, a précisé la Première ministre, qui était interrogée sur le risque d'une dégradation de la note de crédit du pays, après celle infligée fin avril par l'agence Fitch.
"Il y a eu des explications détaillées de Bruno Le Maire auprès de Standard and Poor's sur tout ce qu'on fait pour maîtriser nos finances publiques", a dit Mme Borne, évoquant des "discussions très étroites".
"Je pense qu'on mène des réformes, on a présenté récemment une trajectoire de nos finances jusqu'en 2027 dans laquelle on veut, comme le président de la République s'y était engagé, réduire notre déficit à 2,7% (du PIB) en 2027", a-t-elle fait valoir.
"On a aussi l'engagement dans cette trajectoire de baisser notre dette, et c'est ce que le ministre de l'Économie a eu l'occasion d'expliquer à Standard and Poor's", a poursuivi la cheffe du gouvernement.
Les grandes agences de notation évaluent régulièrement la capacité des États à rembourser leur dette. Fin avril, l'agence Fitch avait abaissé la note de la France, invoquant les fortes tensions sociales à l'oeuvre autour de la réforme des retraites.
Interrogée sur un éventuel risque de récession en France, la Première ministre a estimé que le gouvernement "agit pour que ce ne soit pas le cas". "On n'est pas simplement spectacteurs en train de se demander ce que va être la conjoncture", a-t-elle dit.
"On agit pour soutenir nos entreprises, la croissance économique, pour soutenir l'activité, et pouvoir avoir de la croissance y compris au service de la transition écologique et de la croissance au service de notre modèle social", a poursuivi Mme Borne.
AFP/VNA/CVN