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Edinson Cavani (gauche) et Luis Suarez, attaquants de l'Uruguay, à l'issue de la défaite contre le Portugal dans le Mondial-2022, à Lusail, le 28 novembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Dès samedi 3 décembre débuteront les matchs couperet, avec Pays-Bas - États-Unis (16h00) puis Argentine - Australie (20h00). La France, tenante du titre, affrontera dimanche 4 décembre la Pologne de Robert Lewandowsky (16h00). Le Brésil et le Portugal, qui disputeront leur dernier match des phases de poule vendredi 2 décembre ont déjà leur billet en poche. Deux grandes nations du football manqueront en revanche à l'appel, l'Allemagne et la Belgique.
La Mannschaft a certes battu le Costa Rica (4-2) mais paie son revers initial contre les Japonais (2-1), qui ont arraché la première place du groupe E en s'offrant l'Espagne sur le même score. La Roja ne sauve sa place en 1/8 que grâce à une différence de buts supérieure à celle des Allemands (+6 contre +1).
"Le monde du foot tremblait devant nous. Nous étions loués comme une équipe de grand tournoi. Maintenant, l'Allemagne est juste un nain du foot", a cinglé le quotidien Bild, qui s'interroge tout de même sur la validité du deuxième but du Japon face à l'Espagne, celui qui a précipité l'élimination allemande.
La Belgique, elle, est piteusement sortie du tournoi jeudi après son nul contre les Croates (0-0) mais peu se risquaient à accoler l'étiquette de postulant au sacre sur le dos des héros fatigués et vieillissants du Mondial-2018, dont le sélectionneur Roberto Martinez a annoncé qu'il quittait son poste.
Le Brésil et le Portugal font tourner
Dans les groupes G et H qui rendent leur verdict final vendredi 2 décembre, les scénarios sont des quasi calques. Les deux cadors, le Portugal et le Brésil (toujours privé de Neymar mais qui alignera son vétéran Daniel Alves), sont déjà qualifiés. Ils feront tourner leur effectif et s'emploieront à s'assurer la première place du groupe, face à des équipes pas éliminées mais en bien fâcheuses postures, la République de Corée et le Cameroun (1 point).
Andre Ayew (droite), le capitaine du Ghana, discute avec son sélectionneur Otto Addo lors du match contre la République de Corée dans le Mondial-2022, à Al-Rayyan, le 28 novembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Pour s'offrir les deux billets qualificatifs toujours en jeu, les vainqueurs de Serbie-Suisse et de Ghana - Uruguay seront en situation idéale. L'Uruguay, également vieillissante, peut se faire du souci, avec toujours aucun but marqué, pour une défaite contre le Portugal (2-0), et un nul concédé aux Sud-Coréens (0-0).
Pour rester au Qatar, la Céleste et ses buteurs Edinson Cavani et Luis Suarez devront enfin trouver le chemin des filets : tout autre résultat qu'une victoire les élimine. Ils trouveront sur leur chemin des Ghanéens non seulement motivés par la perspective de retrouver douze ans après les 1/8 de finale du Mondial, mais aussi revanchards. Quoi qu'en disent leurs joueurs.
Le traumatisme de 2010
Au Ghana, on n'a toujours pas digéré la main sur sa ligne de Suarez, qui avait privé les Black Stars de demi-finale en 2010. Jamais une équipe africaine n'est passée aussi près d'entrer dans le dernier carré d'un Mondial.
"Je ne regarde pas en arrière, je ne veux pas me focaliser sur le passé", assure André Ayew, le seul rescapé de cette rencontre au dénouement cruel pour son équipe. Les Ghanéens ont leur destin en mains avec trois points contre un pour leurs adversaires du jour et les Sud-Coréens. Autre match décisif à fort potentiel polémique, celui entre la Serbie et la Suisse.
AFP/VNA/CVN