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Défilé Hermès à Paris, le 29 février. |
Les mannequins ont évolué au milieu de barres blanches verticales marquées par des lignes rouges, jaunes, vertes et noires comme sorties des tableaux destructurés du peintre néerlandais, l'un des pionniers de l'abstraction.
Les vêtements dialoguent avec ce décor vivifiant dans les locaux de la Garde républicaine : manteaux et pantalons blancs avec des cols roulés rouge ou jaune, robes en mailles mi-longues avec des lignes colorées verticales ou pull en color block rouge-jaune-bleu.
Le noir et camel se déclinent en ensembles en cuir composés de veste cintrée et de jupe plissée en cuir. Le blazer croisé des tailleurs pantalon se ferme sur trois boutons en bas de côté.
Les sacs à main de la maison spécialisée dans la maroquinerie sont petits, graphiques et colorés. Mocassins et bottes avec de larges talons carrés stables offrent une allure confortable.
"Ce qui est utile doit être beau", écrit Hermès dans une note d'intention du défilé.
Fort du succès de ses parfums, la maison fondée en 1837, se lancera en mars dans les produits cosmétiques avec une première collection de 24 teintes du rouge à lèvres, un marché très concurrentiel que la plupart des grandes marques de luxe ont choisi d'investir.
L'étui rechargeable en métal pour ce rouge à lèvres est réalisé dans la même esthétique color block.
Hermès réalise 50% de son chiffre d'affaires dans la maroquinerie et la sellerie, son métier d'origine. Les vêtements et accessoires ont représenté 22% de ses ventes en 2018.