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Le pilote français Stéphane Peterhansel et son co-pilote Edouard Boulanger, roulent à bord de leur Mini, lors de la 7e étape du Dakar 2021, le 10 janvier en Arabie Saoudite. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le Saoudien Yazheed Al Rajhi (Toyota) s'est imposé lors de la première partie de cette étape marathon qui se finira lundi 11 janvier soir à Neom, parcourant en 4 heures 21 minutes et 59 secondes les 453 kilomètres de la spéciale. Il empoche sa seconde victoire d'étape depuis 2015, date de sa première participation au rallye-raid.
Mais, une fois de plus lors de cette 43e édition du Dakar, c'est bien le Français Peterhansel (Mini) qui tire le mieux son épingle du jeu.
Parti en 4e position, "Peter" a fait pratiquement toute la course avec le chrono le plus rapide avant de finalement céder 48 secondes à Al Rajhi, le local de la compétition, une centaine de kilomètres avant l'arrivée.
L'Espagnol Carlos Sainz (Mini) termine troisième à 1 min 15 secondes, devant le Qatari Nasser Al-Attiyah (Toyota), 4e à 2 min 48 secondes d'Al Rajhi.
Au général, après six podiums en sept spéciales, Peterhansel, surnommé "Monsieur Dakar" en raison de ses 13 victoires en moto et en auto, occupe la tête avec 26 heures 36 minutes et 50 secondes au compteur. Il porte son avance sur Al-Attiyah, triple vainqueur, à 7 minutes 53 secondes. Les deux premiers pilotes sont nettement détachés du reste de la caravane.
À l'arrivée, de nombreux participants ont rendu hommage à Hubert Auriol, ancien triple vainqueur du Dakar, en moto et en auto, puis directeur de la course, disparu dimanche 10 janvier à 68 ans.
"Ça a toujours été un modèle, de classe, d'intelligence", a résumé Peterhansel.
Bagarre acharnée entre motards
Sainz, vainqueur l'an dernier, pointe en 3e position, mais à 40 minutes de "Peter". Les erreurs de navigation lors des étapes 3 et 5 sont difficiles à effacer pour "El Matador".
Nani Roma, le coéquipier de Sébastien Loeb chez BRX est 5e à pratiquement deux heures de la tête. Quant à l'Alsacien, neuf fois champion du monde des rallyes, il est 32e à plus de 13 heures de la tête, suite à une série de galères diverses et variées avec son copilote Daniel Elena.
Le pilote américain Ricky Brabec roule sur sa Honda, à la veille du contrôle technique, le 31 décembre 2020 à Jeddah, avant le Rallye Dakar 2021. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
En deux roues, tout reste ouvert et la compétition est acharnée. L'Américain Ricky Brabec (Honda), tenant du titre, a été le plus rapide lors de cette 7e étape, en 4 heures 37 minutes et 44 secondes, au terme d'une course ultra-serrée avec le Chilien Jose Ignacio Cornejo Florimo (Honda) et un autre Américain, Skyler Howes sur KTM
Le Botswanais Ross Branch (Yamaha) a été victime d'une chute spectaculaire mais sans gravité dès le début de la spéciale. Concurrent direct du Français Xavier de Soultrait (Husqvarna au classement, il occupait la 4e place du général.
Après sa chute, Branch a perdu 40 minutes sur la tête de la course, alors que de Soultrait, qui a fini 6e à 3 minutes 57 du vainqueur, pointe dorénavant au 4e rang, à 2 min 34 du leader.
Après plus de 4.500 kilomètres parcourus depuis le départ le 3 janvier, Cornejo Florimo occupe désormais la tête du classement moto, une seconde seulement devant Toby Price (KTM) et 2 minutes et 11 sec devant le Britannique Sam Sunderland (KTM), vainqueur en 2017. Les dix premiers sont regroupés en 17 secondes seulement.
Cette 7e spéciale constituait la première partie d'une étape marathon dans laquelle les pilotes et les motards seront les seuls à pouvoir intervenir sur leurs machines entre dimanche 10 et lundi 11 janvier.
Lundi 11 janvier la caravane du Dakar s'élancera de Sakaka en direction de Neom, à l'ouest, sur les rives de la Mer Rouge, pour la 8e étape. Cette seconde partie de l'étape marathon débutée dimanche sera longue de 709 km, dont 375 km de spéciale.