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La joie du cycliste colombien Egan Bernal, après avoir remporté le Tour d'Italie, le 30 mai à Milan. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Quatre arrivées au sommet sont prévues, la première sur l'Etna dès l'arrivée en Sicile après le prélude de trois jours en Hongrie. Le Blockhaus à la fin de la première semaine, Cogne dans le val d'Aoste puis le passo Fedaia dans le massif dolomitique de la Marmolada, seront les autres temps forts en montagne, avec une redoutable étape arrivant à Aprica après le Mortirolo grimpé par son versant sud peu utilisé puis la méconnue Santa Catarina (13,5 km à 8 %).
Sept étapes sont dessinées pour les sprinteurs selon les organisateurs qui ont ciblé six étapes de haute montagne. En revanche, les spécialistes du chronomètre n'auront que deux tests courts en leur faveur, le premier en Hongrie (deuxième étape, dans les rues de Budapest) et le second en conclusion de l'épreuve le 29 mai dans les arènes de Vérone où le Giro revient trois ans après le succès de l'Equatorien Richard Carapaz.
Il est assez inhabituel de voir le Giro finir ailleurs qu'à Milan, mais ce n'est pas non plus totalement inédit : Vérone accueillera ainsi sa cinquième arrivée après celles de 1981, 1984, 2010 et 2019.
Le parcours, long de 3410,3 kilomètres (nombre sujet à de faibles variations d'ici mai), présente un dénivelé global de 51.000 mètres, un total historiquement élevé qui type ce 105e Giro comme un grand tour pour grimpeurs.
Les organisateurs avaient annoncé la semaine dernière que le Giro partirait de Hongrie, comme c'était déjà prévu en 2020 avant que le Tour d'Italie ne soit reporté à l'automne dans une version modifiée en raison de la pandémie de COVID. C'est la 14e fois que le Tour d'Italie partira de l'étranger, la précédente remontant à 2018 avec un départ donné de Jérusalem.
Le tenant du titre est le Colombien Egan Bernal (Ineos), vainqueur en mai de son premier Giro.