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Les skippers Thomas Coville (droite) et Thomas Rouxel à bord du voilier "Sodebo", le 12 octobre, au large de Lorient, à quelques semaines de leur départ pour la Transat Jacques Vabre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Coville et son coskipper Thomas Rouxel (Sodebo Ultim 3) pointaient mardi à mi-journée 9 novembre en troisième position de la course, dans la catégorie des Ultimes (maxi-trimarans de 32m), au large des côtes galiciennes. Derrière eux, une multitude de voiliers répartis dans trois autres classes - Imoca (les bateaux du Vendée Globe, monocoque de 18m), les Ocean Fifty (multicoques de 15m) et les Class 40 (monocoques de 12m) - tout aussi déprimés.
"On a tellement profité du vent pendant des années et des années qu'il a dit : +Tant pis pour les éoliennes et les bateaux à voile, il n'y en aura plus+. Et c'est un peu radical, c'est tout ou rien, on est un peu déçus", a expliqué Coville lors d'une vacation avec le PC course.
"Nous passons des heures et des heures à scruter l'eau. La moindre risée est tellement précieuse, un vrai bijou, que nous faisons tout pour l'avoir. Quand le bateau avance à 5-6 nœuds, c'est l'émotion pour tout le monde ! C'est frustrant, tu as l'impression de subir un peu tout, on a l'impression d'être parti depuis des semaines. C'est dur pour les nerfs", a poursuivi Coville.
Devant lui, le bal est mené par le duo Franck Cammas/Charles Caudrelier (Maxi Edmond de Rothschild), suivi par la paire François Gabart/Tom Laperche (SVR Lazartigue).
La flotte de la 15e édition de la Transat Jacques Vabre s'étire depuis le large d'Ouessant, où les Class 40 ferment le jeu.
Les Imocas pointent vers le Golfe de Gascogne, emmenés par le tandem Charlie Dalin/Paul Meilhat (Apivia), leaders depuis le départ dimanche 7 novembre.
AFP/VNA/CVN