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Le public encourage le Britannique Christopher Froome dans les derniers kilomètres de la 17e étape du Tour de France dans les Alpes le 25 juillet à Saint-Lary-Soulan. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"En théorie, la course peut avoir lieu, mais je pense que la grande question est de savoir : est-ce que les organisateurs seront en mesure d'empêcher les gens de sortir et de former des attroupements ? Je pense que c'est la principale interrogation", a lancé le quadruple vainqueur du Tour de France lors d'une conversation en direct vidéo sur Instagram avec l'ancien joueur anglais de cricket Kevin Pietersen.
Le gouvernement français a indiqué qu'il ne pourrait y avoir de rassemblements de public avant septembre, ce qui fait planer un doute sur l'épreuve phare de la saison cycliste malgré son report de deux mois, à la fin du mois d'août (29 août-20 septembre), en raison de la pandémie de COVID-19.
Le ministère des Sports a cependant assuré que les annonces gouvernementales n'imposaient "ni son report, ni son annulation" mais que des restrictions sur la présence du public étaient envisageables.
Des mesures que Chris Froome estime donc difficile à appliquer, même s'il s'en accommoderait. "La course peut se disputer et être diffusé à la télévision", juge le coureur britannique de 34 ans qui a déjà manqué le Tour 2019 en raison d'une grave chute sur le Dauphiné. "Il n'y aura pas ces scènes habituelles que l'on voit quand nous traversons ces tunnels de gens", reconnaît "Froomey" qui n'a pu regoûter à la compétition qu'en février de cette année sur l'UAE Tour. "C'est peut-être la version de la course que nous devrons avoir cette année. Je ne sais pas", interroge-t-il.
Malgré le confinement, Froome, qui a confié récemment à L'Equipe rêver de finir sa carrière en ayant "gagné plus de Tours de France que n'importe qui" - donc davantage que cinq - poursuit son entraînement à domicile dans sa résidence monégasque.
"Certains jours, je fais même jusqu'à six heures de home trainer", annonce-t-il expliquant que sa longue rééducation physique après sa chute l'avait "préparé d'une certaine façon pour cette période de confinement".