Crise politique en France, un proche de Macron inculpé pour "violences"

Quelques heures après que le parquet a annoncé l'ouverture d’une information judiciaire, l’affaire Benalla a connu, le 22 juillet, un nouveau développement avec la mise en examen du principal protagoniste au même titre que quatre autres personnes, dont trois fonctionnaires de police.

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Alexandre Benalla (casque et capuche) intervient le 1er mai sur un manifestant à Paris.

Alexandre Benalla, 26 ans, est mis en examen notamment pour "violences en réunion n'ayant pas entraîné d'incapacité totale de travail", "immixtion dans l'exercice d'une fonction publique en accomplissant des actes réservés à l'autorité publique", "port et complicité de port prohibé et sans droit d'insignes réglementés par l'autorité publique".

Le parquet de Paris, qui a annoncé la mise en examen, avait ouvert une enquête préliminaire jeudi 19 juillet au lendemain de révélations du journal Le Monde, qui a identifié Benalla sur une vidéo amateur le montrant portant un brassard et un casque de police et entouré de CRS, frapper un jeune homme et malmener une jeune femme sur la place de la capitale en marge des manifestations de la fête du travail.

Cet ex-collaborateur, qui était en charge de la sécurité, avait été autorisé à assister au sein du dispositif policier au maintien de l'ordre ce jour-là, mais en tant que simple observateur, ce qui contraste avec les images prises de lui en train de commettre des actes de violence à l’endroit du jeune homme et la jeune femme.

Si Benalla a été discrètement mis à pied pendant 15 jours en mai, la justice n'a pas été saisie et ce n'est que vendredi 13 juillet qu'il a été licencié.

Xinhua/VNA/CVN

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