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Photo prise le 20 juillet montrant un nuage de fumée et une boule de feu provoqués par des bombardements aériens israéliens dans la ville de Gaza. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Après qu'un de ses soldats a été tué vendredi 20 juillet par des tirs palestiniens durant des manifestations près de la frontière entre l'enclave et le territoire israélien, Israël a déclenché d'intenses bombardements qui ont coûté la vie à quatre Palestiniens, dont trois membres de la branche armée du mouvement islamiste.
À la suite de médiations des Nations unies et de l'Égypte, une trêve était globalement respectée samedi 21 juillet. Mais les populations restent sur le qui-vive. "La guerre va arriver. Je sais que l'occupant (israélienne) mène des raids pour préparer son opinion publique (à un conflit)", affirme à l'AFP Somaya Rabaya, 21 ans, qui habite Deir al-Balah, dans le centre du petit territoire palestinien.
À quelques kilomètres de là, dans le kibboutz (village collectiviste israélien) de Kfar Aza, les tirs de roquettes ou d'obus de mortier depuis l'enclave font partie du quotidien, comme la course aux abris. "Cela fait peur, mais c'est la vie près de la bande de Gaza", assure Ofir Libstein, un habitant de 44 ans.
Autour du village, des terrains ont été incendiés par des cerfs-volants et des ballons incendiaires lancés depuis l'enclave palestinienne. "On ne peut que se sentir mal de voir toute cette végétation flamber, on se demande quelle sorte de gens peut en arriver à faire ça", dit ce père de quatre garçons.
Depuis que les Gazaouis ont entamé le 30 mars un mouvement de protestations près de la frontière, des jeunes gens attachent des engins incendiaires à des cerfs-volants et des ballons qu'ils lancent ensuite vers Israël dans le but d'y faire des dégâts.
Selon les autorités israéliennes, plus de 2.500 hectares sont partis en fumée à cause de ces torches volantes. Des dirigeants israéliens ont menacé le Hamas de représailles et d'une opération de grande envergure si les incendies ne cessaient pas.
AFP/VNA/CVN