Trouver une chambre sur le campus est le rêve de nombreux étudiants |
Lê Phuong Linh, étudiante en troisième année à l'École supérieure de droit de Hanoi, cherche actuellement un logement pour son frère. En effet, il entre cette année à l'École supérieure du théâtre et du cinéma. Mais ils sont toujours bredouilles car, actuellement, la demande a explosé en raison de la prochaine rentrée en septembre. "Quelques chambres à louer à proximité des universités sont libres mais à des prix entre 1,8 et 2,5 millions de dôngs par mois, ce qui est non seulement très cher mais aussi en dehors de ma portée. Mon budget ne me permet de consacrer que 1 à 1,5 millions de dôngs" explique Linh. Et il espère en trouver un de convenable.
"Ma sœur et moi ne pouvons chercher un logement, nous habitons trop loin. Nous recourons aux services d'un intermédiaire afin de trouver quelque chose à proximité de l'Université. Si c’est le cas, je devrai le rémunérer, mais je n’ai pas le choix" déclare Nguyên Anh Tuân, un jeune du Nghê An (Centre) qui entre à l'Université de pédagogie.
Selon le comité de gestion du campus universitaire, le nombre de logement demeure limité alors que les étudiants sont de plus en plus nombreux d’année en année. Cette année, les campus situés en milieu urbain sont toujours en surcharge alors qu’ils ne peuvent répondre qu’à seulement 15 à 20% des besoins. Un responsable de l'Université nationale de Hanoi, Nguyên Viêt Hùng, confirme ce point en indiquant que dès la fin juillet, il a reçu de nombreuses demandes de parents et d’étudiants alors que son établissement ne possède que deux campus pour un total de 4.000 places, ce qui représente seulement près de 15% des besoins actuels. Aujourd’hui, les campus universitaires font face à une surcharge.
Les loyers privés sont très élevés, un studio de 10 à 12m2 est loué entre un et 1,4 millions. Les chambres plus grandes sont proposés à prix d'entre 1,5 et 2,5 millions de dôngs en moyenne. Et les étudiants de province n’ont pas d’autres choix que d’accepter cette situation, d’autant que la demande dépasse largement l’offre.
Mai Huong/CVN