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Préparation du foie gras, à Cahors (Lot) en France. |
"Le Cifog demandait au gouvernement de prendre en compte les pertes d'exploitation après la date du 29 mai dans certains élevages qui n'ont pas pu reprendre leur activité normale", indique l'interprofession du foie gras dans un communiqué.
Le ministre Stéphane Travert "comprend la nécessité de cette indemnisation, mais évoque des problèmes d'incompatibilité européenne", ajoute-t-il.
Aussi "le Cifog en appelle à Emmanuel Macron, président de la République, pour qu'il prenne en compte la détresse de tout un bassin historique de production impacté par deux années consécutives de crise majeure".
La pénurie d'animaux âgés d'un jour, causée par l'abattage préventif des cheptels reproducteurs de la zone décidée par les autorités sanitaires, a eu pour conséquence directe le redémarrage complexe et retardé des élevages, au delà de la date du 29 mai, fin du vide sanitaire de 6 semaines. Or cette période n'est pas comprise dans les indemnisations.
Seule "satisfaction", selon le Cifog, lors de cette réunion avec le ministre a confirmé qu'il "tiendrait les engagements pris par le précédent gouvernement sur le plan d'accompagnement financier des entreprises de transformation les plus touchées".
"Ce plan devrait être confirmé dans le cadre d'une réunion interministérielle imminente".
De nombreux éleveurs de palmipèdes à foie gras français ont dû vider leurs élevages pendant le vide sanitaire au printemps 2017 pour tenter d'éradiquer l'épidémie, détectée fin 2016.
L'ensemble des professionnels a été touché par l'arrêt d'activité, naisseurs, éleveurs, gaveurs, abattoirs, fabricants de foie gras et la filière commerciale. Ils avaient déjà été frappés par une première épidémie d'un autre virus en 2015-2016.