>>Attentat déjoué en Allemagne : le Syrien suspect se suicide en prison
Le centre commercial "Limbecker Platz" à Essen (Ouest de l'Allemagne) fermé par les autorités dans le cadre d'une menace d'attentat liée à l'État islamique (EI), le 11 mars. |
Le deuxième homme arrêtés la veille dans le cadre d'une menace d'attentat liée à l'État islamique (EI) qui vient d'être relâché le 12 mars était toujours interrogé, a indiqué la police d'Essen, selon laquelle les autorités examinaient "des objets qui étaient en sa possession".
La police avait indiqué que deux hommes avaient été appréhendés dans la ville d'Oberhausen, près d'Essen, mais aucune saisie d'armes ou d'explosifs n'avait été annoncée.
La police avait fait fermer samedi 11 mars le centre commercial à Essen par crainte d'un attentat.
Dimanche 12 mars, le ministre de l'Intérieur Thomas de Maiziere a confirmé l'existence d'"un lien" entre cette menace et "l'État islamique".
"Des indications ou des ordres" ont été donnés par une personne ayant voyagé d'Allemagne vers le Moyen Orient, a-t-il déclaré à la radio télévision publique ARD.
Un combattant allemand actuellement en Syrie a cherché à recruter plusieurs personnes pour mener une attaque à Essen, a précisé une source proche de l'enquête, ajoutant que les enquêteurs cherchent à savoir si cet homme travaille avec des gens en Allemagne.
Selon le quotidien Bild, le combattant de l'EI a également envoyé des instructions pour la fabrication de bombes via des messages internet.
Les autorités allemandes sont sur le qui-vive en raison de la menace jihadiste pesant sur le pays, particulièrement depuis un attentat au camion-bélier qui avait fait 12 morts en décembre à Berlin et avait été revendiqué par l'EI.
L'homme est un Allemand membre de l'EI, selon Bild, et a tenté via les services de messagerie de recruter plusieurs personnes pour l'attaque d'Essen, comme il a fourni des instructions sur les moyens de fabriquer une bombe.
Par ailleurs, la police s'est déployée tard samedi 11 mars dans la ville d'Offenburg (sud-ouest) après une "possible menace d'attaque" visant une discothèque locale.
L'alerte a été levée dimanche 12 mars, selon la police qui n'a pas fourni de détails. La mouvance jihadiste est en essor dans le pays depuis deux ans.
AFP/VNA/CVN