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est de dépistage du COVID-19 le 1er avril devant une pharmacie à Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Depuis quelques jours, "on voit d'ores et déjà une légère augmentation (...) de la circulation virale" du coronavirus, a déclaré lors d'une conférence de presse Guillaume Spaccaferri, épidémiologiste chez Santé publique France. Il a néanmoins souligné "l'absence d'impact hospitalier", même s'il est encore tôt pour évaluer celui-ci.
Le nombre de cas de COVID déclinait régulièrement depuis deux mois, après avoir atteint deux pics successifs ces derniers mois, sur fond d'essor du variant Omicron, l'un en janvier et l'autre au tout début du printemps.
Mais l'épidémie recommence à progresser depuis quelques jours. La moyenne des cas sur sept jours, indicateur qui permet de lisser des variations anormales, est en hausse depuis lundi et s'inscrit désormais aux environs de 20.000 nouveaux cas quotidiens.
Pourquoi cette reprise ? "C'est toujours délicat d'apporter une réponse avec une cause unique", a admis M. Spaccaferri, évoquant "une moins bonne application des gestes barrières" ainsi que "l'impact de la diffusion de BA.4 et BA.5".
Ces nouvelles incarnations du variant Omicron, potentiellement plus contagieuses que les précédentes, sont notamment devenues majoritaires en Afrique du Sud et au Portugal où elles ont provoqué de récentes vagues de cas, désormais stabilisées.
En France, les deux gagnent du terrain même si elles restaient minoritaires dans les chiffres arrêtés à la semaine dernière : moins de 1% des nouveaux cas pour BA.4 et 5% pour BA.5.
Les experts de Santé publique France ont toutefois noté que l'expérience de l'Afrique du Sud et du Portugal était a priori rassurante, puisque ces deux pays n'ont pas connu de vagues massives d'hospitalisations et de décès.
"À ce jour, il n'y a pas de signal qui laisse penser que BA.4 ou BA.5 sont plus sévères que les autres lignages d'Omicron", a remarqué l'épidémiologiste Anna Maisa.
AFP/VNA/CVN