COVID-19 : restrictions pour la saison des fêtes religieuses en Inde

Les autorités indiennes vont imposer des restrictions à l'occasion des principales fêtes hindoues qui débutent cette semaine et drainent habituellement d'immenses foules, invoquant la menace d'une autre vague de COVID-19 déjà prête à frapper.

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Dans un centre de vaccination contre le COVID-19 installé dans un auditorium, le 8 septembre à Vashi, en Inde.
Photo : AFP/VNA/CVN

Après une flambée dévastatrice du coronavirus en avril et mai, les gouvernements des États de ce pays de 1,3 milliard d'habitants s'inquiètent de la situation sanitaire à l'approche de la fête populaire hindoue de Ganesh qui commence vendredi et dure onze jours. "La troisième vague de COVID-19 n'est pas à venir, elle est déjà là", a déclaré mardi 7 septembre Kishori Pednekar, le maire de Bombay, capitale de l'État du Maharashtra, qui a été l'une des villes indiennes les plus touchées.

"Nous pourrons célébrer les festivals plus tard. Donnons d'abord la priorité à la vie et à la santé de nos citoyens", avait dit la veille Uddhav Thackeray, ministre en chef de l'État. Les processions du premier et du dernier jour du festival, qui attirent généralement des flots humains dans les rues, seront notamment interdites. Dans l'État voisin du Karnataka, un couvre-feu nocturne restera en place et les districts affichant des taux de dépistage positifs élevés se verront interdire l'organisation des célébrations.

Le ministre de la Santé de cet État, K. Sudhakar, a déclaré que les autorités craignaient une hausse des cas après la récente reprise des cours dans les écoles secondaires. L'État du Tamil Nadu (Sud) a interdit les festivités publiques et l'État du Bengale occidental (Est) devrait imposer des restrictions aux festivités de Durga Puja en octobre. Les autorités sanitaires et le corps médical redoutent une répétition de l'épouvantable vague de COVID-19 qui a fait plus de 200.000 morts au printemps et submergé les hôpitaux.

Elle avait frappé après l'un des plus grands rassemblements religieux du monde, la Kumbh Mela, qui se déroule pendant plusieurs semaines et a attiré cette année quelque 25 millions de pèlerins hindous. La Kumbh Mela, les grands rassemblements politiques dans les États et la propagation du variant Delta, découvert pour la première fois en Inde, ont été les principales causes de cette flambée, selon les experts.

Une hausse récente des contaminations dans l'État méridional du Kerala après la fête d'Onam en août inquiète les autorités. Des foules continuent d'inonder les marchés et les centres commerciaux du Maharashtra et d'autres États, ignorant les avertissements de ces derniers jours. L'Inde est le deuxième pays le plus contaminé au monde après les États-Unis, avec plus de 33 millions de cas de COVID-19 et 441.000 décès depuis le début de la pandémie.


AFP/VNA/CVN

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