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Le stade Etihad de Manchester City, ici avant un match de C1 contre Liverpool, le 10 avril 2018. |
Alors que cinq clubs de Premier League, Liverpool, Tottenham, Newcastle, Norwich et Bournemouth ont annoncé ces derniers jours avoir mis leur personnel non joueur en chômage partiel, Manchester City ne compte pas le faire.
"Nous pouvons confirmer, à la suite d'une décision du président et du conseil d'administration la semaine dernière, que Manchester City n'utilisera pas le programme de chômage partiel du gouvernement, mis en place en raison du coronavirus", a déclaré le club mancunien.
Le dispositif du gouvernement prévoit la prise en charge à 80% des revenus du salarié jusqu'à 2.500 livres par mois (soit 2.800 euros). Les 20% restant étant parfois pris en charge par le club, à l'image de Liverpool.
Le recours à cette mesure par certains clubs de l'élite fortunés dont Liverpool, actuel leader du championnat, qui a annoncé en février des bénéfices avant impôts de 42 millions de livres (47 millions d'euros) pour 2018/19, a suscité samedi 4 avril de nombreuses critiques parmi lesquelles celles des anciens Reds Jamie Carragher et Stan Collymore.
L'ancienne gloire du foot anglais et consultant télé, Gary Lineker, a également fustigé dimanche 5 avril sur la BBC l'attitude des "grands clubs, qui, aurait-on pu penser, auraient pu être assez malins pour essayer d'aider davantage leurs employés alors que les joueurs gagnent eux tant d'argent", a-t-il déclaré.
Le groupe de supporters de Liverpool, Spirit of Shankly, a en revanche soutenu la démarche du club. "L'utilisation du système de chômage partiel maintient cet engagement (de traiter le personnel de manière équitable) et garantit à tous les employés moins bien payés de continuer à recevoir 100% de leur salaire. Cela doit être considéré comme un élément positif", a estimé l'organisation.
AFP/VNA/CVN