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Vue intérieure du mythique stade de Maracaná de Rio de Janeiro, le 16 juin 2019. |
Dans ce pays de 210 millions d'habitants qui comptait dimanche 22 mars 1.128 cas confirmés, dont 18 morts, plus de la moitié (12 sur 20) des équipes de première division ont déjà fait ce geste qui intervient au moment où les États les plus densément peuplés et touchés par le COVID-19, Sao Paulo et Rio de Janeiro, cherchent des lieux pour y installer des lits en prévision du pic de la pandémie.
Le ministre brésilien de la Santé, Luiz Henrique Mandetta, a estimé vendredi 20 mars que le nombre de cas du nouveau coronavirus dans le pays augmenterait jusqu'en juillet, et assuré que le gouvernement faisait tout pour éviter l'engorgement du système de santé.
Le ministre a mis en garde contre le risque de saturation du système de santé vers fin avril, mais assuré qu'un tel scénario pourrait être évité si l'ensemble du pays collaborait à l'effort national.
Le ministre brésilien de la Santé, Luiz Henrique Mandetta, s'exprimant au sujet de l'épidémie du COVID-19 au Brésil, le 18 mars à Brasilia. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Nous allons vivre une période très stressante, mais nous allons la surmonter sans nous effondrer", a poursuivi le ministre. D'après lui "toutes les villes" œuvrent déjà pour augmenter le nombre de lits, d'unités de soins intensifs et d'autres installations hospitalières pour faire face à la pandémie.
À Sao Paulo, le club de Corinthians a prêté son stade d'Itaquerao pour le transformer en centre de collecte de sang, ainsi que son siège social et centre d'entraînement "pour que les autorités évaluent de quelle manière ils peuvent être utilisés".
De son côté, le Santos a indiqué qu'un hôpital provisoire serait installé dans un des salons de son enceinte de Vila Belmiro.
La mairie de Sao Paulo a également annoncé l'installation de 200 lits dans le stade municipal de Pacaembu afin de désengorger les hôpitaux de la plus grande ville du pays.
À Rio de Janeiro, le Flamengo, club le plus populaire du Brésil, a mis à disposition des autorités sanitaires le mythique Maracana, tandis que le Botafogo a fait de même avec le stade olympique Nilton Santos.
"Dans cette période sombre, je voulais inviter notre grande nation rouge et noir à faire preuve d'espoir et à travailler pour qu'il y ait des jours meilleurs. Prenons soin de nos anciens, aidons ceux qui ont le plus besoin de nous", a indiqué dans un communiqué le président du Flamengo, Rodolfo Landim.