>>Les États-Unis annoncent un partenariat pour un autre traitement contre le coronavirus
>>Coronavirus : les États-Unis recommandent de "ne pas se rendre" en Chine
Le basketteur américain d'origine chinoise Jeremy Lin, sous le maillot des Rockets, lors du All-Star Weekend à Houston. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Je souhaite que vous souteniez puissamment les personnes vulnérables qui vont souffrir de notre mauvaise gestion de ce virus, y compris celles qui seront affectées par le racisme que vous avivez", a tweeté Lin, s'adressant au président américain.
Depuis la crise sanitaire provoquée par le coronavirus, Donald Trump a employé plusieurs fois cette expression, la Maison Blanche justifiant son utilisation du fait que d'autres maladies portent une référence géographique dans leur appellation.
"Je ne veux pas entendre parler de rougeole allemande ou de grippe espagnole, parce que tous les jours les Asio-Américains que je connais sont menacés et agressés physiquement. J'en n'ai rien à fiche de cette histoire de noms de maladies. Ce que je sais, c'est que ce subtil message antichinois ne fait que renforcer la haine envers les asiatiques", a-t-il ajouté.
Né à Torrance en Californie de parents taïwanais, Lin a débuté en 2010 en NBA aux Golden State Warriors, avant de devenir un star éphémère à New York en 2012 avec une série de performances individuelles aussi remarquables qu'inattendues, qui lui ont valu le surnom de "Linsanity" (insanity se traduisant par folie, ndlr).
Il a ensuite évolué à Houston, aux Lakers, à Charlotte, à Brooklyn, à Atlanta puis Toronto, où il était remplaçant mais a remporté sa première bague de champion l'an passé.
L'été dernier, il a décidé de s'engager avec les Beijing Ducks, au sein du championnat chinois CBA, dont la saison est suspendue depuis le 1er février en raison du coronavirus.
AFP/VNA/CVN