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Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, lors d'une conférence de presse à l'Élysée, le 10 novembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"On est en état d'alerte, il y a une incidence, un nombre de contaminations qui a augmenté très fortement encore la dernière semaine, quasiment +50%", a rappelé le secrétaire d'État sur France Inter.
Même si "on a des raisons d'être confiants", avec un taux élevé de vaccination de la population, et même si "on a une situation qui est moins dégradée que nos voisins", "évidemment qu'il y a une vigilance absolue", a-t-il insisté.
"Il n'y a absolument aucun confinement qui est prévu aujourd'hui, ni de près ni de loin", a néanmoins assuré M. Attal, tout en précisant, comme il l'avait déjà fait samedi 13 novembre, qu'il "ne faut jamais rien exclure par principe" dans cette crise sanitaire.
"Aujourd'hui il n'y a pas de raison de penser" que les fêtes de fin d'année soient ternies par des jauges comme en 2020, mais "il faut que l'immunité conférée par le vaccin se poursuive et donc que les Français éligibles fassent leur rappel de vaccination", a-t-il souligné.
Alors que ce rappel devient possible pour les plus de 50 ans en décembre, le porte-parole a redit que même si, pour l'heure, "il n'y a pas d'intégration dans le pass sanitaire" de cette dose supplémentaire, "il y aurait une logique à ce que, à partir d'un certain moment, ça rentre dans le pass", comme pour les plus de 65 ans à compter du 15 décembre.
"On a érigé une muraille grâce au vaccin, il faut éviter qu'elle se fissure", a-t-il fait valoir.
L'Autriche est devenue lundi 15 novembre le premier pays de l'Union européenne à confiner les personnes non-vaccinées contre le COVID-19 et a commencé à vacciner les enfants dès cinq ans, alors que l'Europe est confrontée à une reprise de l'épidémie.
AFP/VNA/CVN