>>Coupe d'Italie : l'Inter de Lukaku vient à bout du Milan d'"Ibra"
>>Italie : Milan et Naples battus, l'Inter muette, la Juventus se replace
La joie de l'attaquant portugais de la Juventus Turin, Cristiano Ronaldo, après avoir marqué son pénalty face à l'Inter Milan, le 2 février au stade San Siro à Milan. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le Portugais Cristiano Ronaldo, qui porte son total de buts à 762 en matches officiels, a été bien aidé par de grosses erreurs individuelles milanaises.
Ashley Young a d'abord concédé un penalty évitable en retenant Juan Cuadrado alors que le ballon était hors de portée, permettant à CR7 d'égaliser (26e) après l'ouverture du score de Lautaro Martinez (9e).
Le gardien nerazzurro Samir Handanovic et son défenseur Alessandro Bastoni se sont ensuite emmêlé les pinceaux, permettant à Ronaldo de chiper le ballon pour l'envoyer dans la cage désertée (35e).
"On leur a fait deux cadeaux qui leur ont permis de mener 2-1. Pour le reste, je pense qu'on a fait un bon match", a pesté l'entraîneur milanais Antonio Conte.
Le meilleur second acte des Intéristes, d'abord bousculés par le pressing bianconero et privés de ballon, n'aura pas suffi à renverser un match qui a été précédé d'un rassemblement devant San Siro de plusieurs centaines de tifosi venus accueillir avec chants et fumigènes l'arrivée des joueurs.
Privée de son précieux appui offensif qu'est Romelu Lukaku, suspendu, mais aussi de la force de percussion de Achraf Hakimi, également suspendu, l'Inter a probablement été trop attentiste en début de match, décidée à tenter sa chance en contre.
Buffon battu puis décisif
Cela a fonctionné sur la première tentative, conclue par Lautaro Martinez dont la frappe n'était qu'effleurée par Gianluigi Buffon.
Quelques jours après son 43e anniversaire, "Gigi" Buffon s'est vu offrir le 1.100e match de sa carrière (clubs et sélections confondues). Ainsi que le brassard de capitaine, à la tête d'une équipe largement remaniée par Andrea Pirlo, avec sur le banc Leonardo Bonucci, Giorgio Chiellini, Alvaro Morata ou encore Federico Chiesa.
Choix gagnant puisque le milieu Rabiot-Bentancur, avec McKennie et Bernardeschi sur les côtés, a d'abord dicté le tempo.
"On a été très très ordonnés, c'était vraiment une autre Juventus" que celle battue en championnat, s'est réjoui Adrien Rabiot.
La dernière demi-heure a toutefois vu les Turinois davantage reculer, laissant l'Inter retrouver un peu de mordant et ressembler davantage à celle victorieuse en championnat (2-0) le 17 janvier.
Buffon, battu, était d'abord supplée par Merih Demiral alors qu'Alexis Sanchez pensait avoir marqué (56e). Puis le monument a justifié son pedigree par un arrêt de grande classe devant Matteo Darmian (69e).
La Juve, sans Cristiano Ronaldo remplacé à la 76e en vue du championnat, a elle surtout fait le dos rond en fin de match, sans plus inquiéter Handanovic après l'heure de jeu. Mais cela suffit pour entrevoir la finale du 19 mai.
"Ce n'était que le premier round, cela va durer 180 minutes, on n'a encore rien fait", a toutefois mis en garde Pirlo.
Dans l'autre demi-finale aller, le tenant du titre, Naples, accueille mercredi 3 février l'Atalanta Bergame.
AFP/VNA/CVN