>>Championnat d'Italie de football : l'Inter résiste à la Juventus et reste en tête
Miralem Pjanic marque sur penalty le but de la victoire de la Juventus 1-0 contre l'Atalanta en demi-finale retour de la Coupe d'Italie, le 28 février à Turin |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les Milanais ont, eux, peiné jusqu'au bout pour aller chercher leur qualification, ne venant à bout de la Lazio qu'aux tirs au but (5-4), après deux tristes 0-0 à l'aller comme au retour. Mais ils ont le droit de s'estimer méritants, après avoir globalement contrôlé la rencontre et frôlé la victoire en prolongation, lorsque Nikola Kalinic s'est présenté seul face à Thomas Strakosha mais a raté le cadre (117e).
Invaincus depuis désormais 13 matches (un seul but encaissé en février !), les hommes de Gennaro Gattuso disputeront la 13e finale de l'histoire du club, qui a soulevé la Coupe cinq fois, le dernier sacre remontant à l'année 2003. Entre temps, le Milan ne s'était glissé en finale qu'une seule fois, en 2016. Il avait subi la loi de la Juve après une cruelle prolongation (1-0 a.p.).
"Pas une obsession"
De leur côté, les Turinois joueront donc leur quatrième finale d'affilée, eux qui sont triples tenants du titre, déjà un record dans l'histoire de la Coupe d'Italie. Il s'agira de leur 18e finale, avec en vue un 13e trophée, là aussi un record. "Nous jouerons dans un stade historique mais il ne faut pas que cela devienne une obsession" de remporter une 4e Coupe d'affilée, a réagi l'entraîneur turinois Massimiliano Allegri.
Mercredi 28 février, les flocons tombant sur l'Allianz Stadium de Turin n'ont pas empêché le match de se tenir, contrairement à ceux de dimanche, responsables du report de la rencontre de Championnat devant opposer les deux formations. Mais le froid s'est tout de même fait sentir chez les deux équipes, qui sont restées prudentes malgré une domination stérile de l'Atalanta.
Celle-ci aurait d'ailleurs pu créer la surprise, notamment sur une contre-attaque éclair à la 64e minute, où Gianluigi Buffon, sorti très loin de ses cages, s'en est remis à son poteau pour détourner le tir en finesse d'Alejandro Gomez.
Et au moment où les hommes de Gian Piero Gasperini pouvaient faire basculer le match, Blaise Matuidi, de retour d'une blessure à une cuisse, se faisait bousculer dans la surface adverse, permettant à Pjanic de sceller la qualification d'un penalty sereinement frappé.
"Le penalty était inexistant... même si la Juventus est une grande et très forte équipe. Nous leur avons quand même posé de gros problèmes", a commenté de son côté Gian Piero Gasperini, l'entraîneur de l'Atalanta, ajoutant que "nous nous sommes un peu rapprochés des Bianconeri" en prévision du match reporté de Serie A, reprogrammé le 14 mars.