>>Coupe de la Ligue : le tenant Manchester United éliminé par Bristol en quarts
>>Ligue 1 : Monaco peut prendre de l'avance avant l'"Olympico"
>>Coupe de la Ligue : Monaco assure, Toulouse accable Bordeaux
Le milieu de terrain de Monaco Thomas Lemar (centre) inscrit un but à Nice en quarts de finale de la Coupe de la Ligue le 9 janvier. |
Longtemps chahuté par des Niçois un peu tendres, Monaco a su faire preuve de patience, d'abnégation et de réalisme pour passer l'obstacle. Les acteurs n'ont même pas semblé intimidés par la première de l'assistance vidéo pour l'arbitrage, qui s'est d'ailleurs très bien passé. Car d'entrée, les Niçois ont montré leurs intentions.
Mais les Monégasques, forts de cinq victoires consécutives toutes compétitions confondues, se sont encore montré les plus efficaces. Lemar, laissé seul dans la surface, reprenait ainsi de la tête un centre de Baldé (3).
Ce but allait ouvrir la rencontre. Monaco attendait Nice, qui attaquait par des vagues, parfois superbes, parfois sans précision. Mais toujours, les hommes de Lucien Favre mettaient de l'intensité et du mouvement.
Saint-Maximin, véritable détonateur face à son ex-club, donnait à Plea entre Jemerson et Sidibé, peu réactifs. En mal de réussite ces temps-ci, l'ex-Lyonnais ne se ratait pas. Il égalisait au premier poteau (18).
Les Aiglons se sentaient forts et accentuaient leur pression. Plea, Tameze ou Lees-Melou mettaient le feu dans l'arrière-garde princière, qui, autour de Glik, pliait sans rompre. Mieux, les hommes de Leonardo Jardim allaient même reprendre l'avantage par Diakhaby (37).
L'ex-Rennais reprenait un nouveau centre de Baldé en se jetant dans la surface. Les Niçois étaient KO debout. Et la frappe non cadrée de Lees-Melou (43), au terme d'une belle action collective, ne leur permettait pas de rentrer rassurés aux vestiaires.
Pourtant, ensuite, ils allaient encore s'offrir de nouvelles situations brûlantes.
Mais les mauvais choix autant que la fatigue naissante commençaient à peser sous la pluie battante à l'image du monumental raté de Lees-Melou (64) qui, seul à six mètres, plaçait sa tête à côté à la suite d'un bon travail de Plea.
Monaco, peut-être pas aidé par la sortie sur blessure de Carrillo (60), le remplaçant attitré de Falcao, gérait lui son match. Lemar et Moutinho, tous deux en forme, donnaient le tempo. Malgré une possession de balle déficitaire, l'ASM semblait maîtriser. Plus le temps passait, moins Benaglio était mis en danger.
Après un match niçois plein de panache et d'entrain, c'est donc Monaco, plus mature, a gagné qui se qualifie. Une victoire qui va l'aider à oublir deux très larges défaites 4-0 lors de lors deux derniers déplacement en terre niçoise.
De quoi pimenter un peu plus les retrouvailles des deux clubs dans une semaine en Principauté. En championnat cette fois.
AFP/VNA/CVN