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Des passagers portent des masques dans le métro de Milan. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'Inter Milan a annoncé elle-même sur son site internet que son match face au club bulgare de Ludogorets se jouerait sans spectateur.
"L'Inter Milan fait savoir que, en accord avec l'UEFA et avec les dispositions des autorités sanitaires de la région Lombardie et de la municipalité de Milan, le match retour des 16e de finale de Ligue Europa entre l'Inter et Ludogorets se disputera jeudi 27 février à 21h00 à huis-clos au stade Meazza", écrit l'Inter, vainqueur 2-0 au match aller, dans son communiqué.
Lundi 24 février, la presse sportive rapportait que les joueurs de l'Inter avaient été informés des mesures de prudence à adopter.
Aucun d'entre-eux n'habite dans l'une ou l'autre des 11 villes du Nord du pays autour desquelles a été mis en place un cordon sanitaire pour endiguer la propagation du coronavirus, qui a désormais touché plus de 230 personnes et fait sept morts dans le pays.
Le ministre italien du Sport Vincenzo Spadafora a de son côté annoncé que le gouvernement avait donné son accord à l'organisation de matches à huis clos dans six régions du Nord du pays le week-end prochain en Serie A.
Les six régions concernées sont la Lombardie, la Vénétie et le Piémont, les trois les plus touchées par la maladie, mais aussi le Frioul-Vénétie julienne, la Ligurie et l'Emilie-Romagne.
Contrôles pour le Barça
Selon les indications du ministre de la Santé, les matches concernés ce week-end par la mesure devraient être Udinese - Fiorentina, AC Milan - Genoa, Parme - Spal, Sassuolo - Brescia, Sampdoria Gênes - Hellas Vérone et surtout le choc du championnat entre la Juventus, leader, et l'Inter Milan (3e).
La Ligue italienne de football n'a pas encore confirmé le programme du week-end mais cette demande de matches à huis-clos avait été faite par la fédération italienne, désireuse de ne pas accumuler les matches reportés dans un calendrier déjà très serré.
Quatre matches de Serie A ont en effet déjà été reportés le week-end dernier à une date qui reste à définir.
Le match de Ligue des Champions entre Naples et Barcelone se tiendra en revanche normalement mardi 25 février.
À leur arrivée à l'aéroport de Naples-Capodichino ce mardi 25 février, les joueurs de Barcelone ont tout de même dû se soumettre à un contrôle de la température corporelle.
"Ils ont contrôlé pour la fièvre, rien de plus", a déclaré l'entraîneur du club catalan Quique Setién.
Dans les divisions inférieures du "calcio", les reports sont également inévitables et 35 matches de Serie C (3e div.) qui devaient se jouer entre mercredi 19 et lundi 24 février ont été remis à plus tard.
Milan - San Remo à risque ?
Des touristes portant des masques, à Milan, le 23 février. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La fédération de rugby a de son côté annoncé le report de tous les matches de championnat prévus le week-end à venir.
Deux matches du Pro14 de rugby, compétition de clubs opposant des équipes britanniques, italiennes et sud-africaines, ont eux aussi été repoussés.
Les deux matches en question devaient opposer samedi 29 février le Zebre Rugby, franchise italienne basée à Parme, au club gallois des Ospreys et le Benetton Trévise aux Irlandais de l'Ulster.
La fédération de volley-ball a pris une décision similaire à celle du rugby et a reporté tous les matches des différents championnats prévus d'ici au 1er mars.
En basket, une décision est attendue mardi 25 février quant à la tenue ou non des matches d'Euroligue dames programmés à Venise et Schio au programme de mercredi 26 février.
La fédération italienne de ski a pour sa part annoncé la suspension des épreuves de niveau national. Mais les épreuves de Coupe du Monde féminine prévues ce week-end dans la station de La Thuile sont pour l'heure maintenues.
En cyclisme, Mauro Vegni, directeur de RCS Sport, qui organise la plupart des grandes courses italiennes, a fait part de son inquiétude pour la classique Milan-San Remo, prévue le 21 mars.
"Nos premières inquiétudes concernent Tirreno-Adriatico et surtout Milan-San Remo qui est prévue dans moins d'un mois et pour laquelle il n'y a pas et il ne peut pas y avoir de plan B", a-t-il dit au Corriere della Sera.