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Pas de match au Toyota Center entre les Houston Rockets et le Thunder d'Oklahoma City reporté pour cause de COVID-19. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Soixante-douze jours après le sacre des Lakers, qui a mis un terme au dernier championnat dans la bulle d'Orlando (Floride), l'exercice 2020-2021, renouant avec des matches à domicile et à l'extérieur, commence bien mal, alors que la pandémie n'a jamais été aussi galopante aux États-Unis.
Au lendemain d'une ouverture sans encombre, avec les victoires inaugurales de Brooklyn contre Golden State et des Clippers face aux Lakers, le premier problème lié au virus est venu de Houston.
"Trois joueurs ont été passé des tests du COVID-19 revenus positifs ou non concluants et quatre autres constituant leurs cas contacts ont été mis en quarantaine", a indiqué la NBA.
Autre joueur "indisponible" : James Harden pour "violation des protocoles de santé" et qui a été sanctionné d'une amende de 50.000 USD par la ligue. Résultat d'une enquête ouverte après l'apparition d'une vidéo dans laquelle la star de l'équipe texane est apparu à une soirée lundi, entouré de plusieurs personnes, sans masque.
La NBA a justifié le report du match contre le Thunder du fait que Houston a un joueur supplémentaire inapte en raison d'une blessure. "Les Rockets ne disposent pas du minimum de huit joueurs requis pour disputer cette rencontre", a-t-elle conclu.
Harden à la faute
Il y a quelques jours, Houston avait déjà enregistré un premier cas positif au COVID, en la personne de l'arrière Ben McLemore.
Selon ESPN et le site The Athletic, le meneur John Wall et le pivot DeMarcus Cousins font partie des cas contact du rookie Kenyon Martin Jr., et se sont mis en "auto-isolation" préventive. Les trois joueurs se trouvaient mardi 22 décembre dans l'appartement de l'un d'eux où ils ont sollicité les services d'un coiffeur.
Depuis, Martin Jr. a, toujours selon ces mêmes médias, subi un test supplémentaire qui s'est avéré négatif, tout comme ceux passés par Wall et Cousins.
James Harden, est sur la liste des indisponibles après avoir violé les protocoles de santé et de sécurité de la NBA. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Reste le cas James Harden, qui vient un peu plus mettre de l'huile sur le feu dans un contexte déjà brûlant à Houston. La star, qui n'est pas un cas contact de Martin, a donc été sanctionnée par la Ligue, guère convaincue par sa défense exprimée sur Instagram.
Il a nié avoir été dans un club de striptease - ce que les images de la vidéo semblent pourtant attester - assurant "être allé soutenir" une amie à un évènement organisé par celle-ci.
"Tous les jours, il y a quelque chose de différent. Peu importe le nombre de fois où les gens traîneront mon nom dans la boue. La vérité triomphera toujours", a-t-il conclu.
"Obstacles" anticipés
En l'espèce, c'est autant la spécificité du lieu qui pose problème que le fait qu'il soit rempli par un trop grand nombre d'individus, puisque la NBA préconise de ne pas fréquenter les bars, boîtes de nuit et d'éviter les rassemblements de plus de 15 personnes.
Un épisode négatif de plus au passif du "The Beard" (le barbu) qui, ayant exprimé le souhait de quitter Houston à l'intersaison, n'a repris que tard l'entraînement et a été impliqué dans une altercation avec un coéquipier lors d'une séance.
Le début de saison est chaotique pour Houston, qui tente une reconstruction, avec ou sans Harden, après le départ de Russell Westbrook à Washington, mais également de l'entraîneur Mike D'Antoni parti seconder Steve Nash sur le banc de Brooklyn.
Et pour la NBA, ce sont sept mois d'une saison très incertaine qui commencent dans la tourmente, même si son patron Adam Silver a dit s'attendre mardi 22 décembre à ce qu'il y ait "des obstacles en cours de route".
"Quand on joue en dehors d'une bulle, il est quasiment impossible d'éviter ce virus", a-t-il ajouté, tout en réaffirmant sa confiance "dans les protocoles de santé de la ligue".
Anticipant que des matches puissent être reportés à cause du virus, celle-ci n'a d'ailleurs publié que le calendrier de la première moitié de saison, jusqu'au 4 mars, pour mieux les reprogrammer le cas échéant. Bien lui en a pris.