>>Trump annonce qu'il prend de l'hydroxychloroquine depuis dix jours
>>Pas d'efficacité probante de l'hydroxychloroquine sur les malades
>>Une étude préliminaire peu probante sur l'hydroxychloroquine aux États-Unis
Le président Emmanuel Macron (centre) visite l'usine Valeo d'Étaples dans le Pas-de-Calais, le 26 mai. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Depuis l'usine de l'équipementier Valeo à Etaples (Pas-de-Calais), le chef de l'État a égrainé une série de mesures destinées à sauvegarder la filière automobile française et ses 400.000 emplois directs : renforcement des aides à l'achat de voitures électriques et hybrides, hausse des primes à la conversion des voitures polluantes...
Ambition de ce plan de secours : "faire de la France la première nation productrice de véhicules propres en Europe en portant à plus d'un million par an, sous cinq ans, la production de véhicules électriques, hybrides rechargeables ou hybrides" dans le pays. Pas de quoi convaincre les ONG de défense de l'environnement, qui dénoncent, à l'instar de Greenpeace France, un plan "climaticide".
En échange du prêt de 5 milliards d'euros garanti par l'État à Renault, le président de la République a par ailleurs exigé des garanties pour les salariés de Maubeuge et Douai, après avoir reçu à l'Élysée Jean-Dominique Sénard, son PDG, qui doit dévoiler vendredi 29 mai un plan d'économies de 2 milliards d'euros.
Mais selon Le Figaro, Renault doit annoncer vendredi 29 mai dans le cadre de ce plan d'économies, la suppression de 5.000 postes en France d'ici à 2024, principalement par des départs à la retraite non remplacés.
Contacté par l'AFP, le constructeur automobile n'a pas souhaité commenter ces informations. La société emploie en France quelque 48.000 personnes, 27% de ses effectifs globaux.
Le marché automobile européen a été divisé par quatre en avril après une chute de moitié en mars, comparé à l'an dernier.
Pour d'autres secteurs très touchés comme la restauration, le tourisme, la culture ou le sport, le gouvernement a annoncé dimanche 24 mai 3 milliards d'euros d'exonérations de cotisations sociales pour éviter faillites et licenciements.
Ce coup de pouce alourdira la dette au-delà du seuil de 115% du produit intérieur brut, a prévenu le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin.