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Le président français et le dirigeant des Nations unies, reçu à l'Élysée à trois mois du sommet, "ont évoqué ensemble les prochaines étapes de la préparation de la COP 21, qui entre dans sa dernière ligne droite. Ils se sont félicités des avancées d'ores et déjà obtenues même si beaucoup reste encore à faire", a indiqué l'Élysée dans un communiqué.
François Hollande (gauche) et Ban Ki-moon, le 25 août à l'Élysée, Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
François Hollande "a salué l'initiative de Ban Ki-moon d'organiser une réunion des chefs d'État et de gouvernement en marge de l'Assemblée générale des Nations unies le 27 septembre" à New York, qui sera co-présidée avec la France et le Pérou.
"L'objectif est de donner l'impulsion politique nécessaire pour que les négociations aboutissent. Toutes les occasions doivent être saisies pour avancer d'ici décembre, en particulier la réunion sur les financements en octobre à Lima et le sommet du G20 à Antalya en novembre", souligne encore le palais présidentiel.
En fin de matinée, devant les ambassadeurs français réunis à Paris, François Hollande a annoncé que les chefs d'État et de gouvernement viendraient au début de la COP 21, organisée fin novembre et début décembre au Bourget en banlieue parisienne, et non à la fin, contrairement au sommet de Copenhague de 2009 qui s'était soldé par un échec.
Cette stratégie doit leur permettre de donner aux négociateurs "une impulsion politique et un mandat clair pour conclure", "car expérience faite, c'est ce qui a manqué, cruellement, à Copenhague", a plaidé M. Hollande.
À cent jours de l'ouverture de la conférence, l'environnement est l'un des thèmes principaux de la "Semaine des ambassadeurs", traditionnel rendez-vous de rentrée de la diplomatie française, qui a débuté lundi 24 août à Paris.
AFP/VNA/CVN