Cette entente vise à encourager et à favoriser la coopération entre le Québec et l'AUF dans le domaine de l'enseignement supérieur dans les secteurs prioritaires d'intérêt commun, tels que l'État de droit et la démocratie, l'environnement et le développement durable.
"Le Québec entend cibler ses actions dans les domaines où il peut apporter une réelle plus-value, particulièrement le renforcement des capacités de gouvernance des pays, et ce, en priorité auprès des membres de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Nous souhaitons favoriser un dialogue entre les cultures ainsi que le développement de leurs relations dans un souci de complémentarité entre les besoins exprimés par l'AUF et les ressources disponibles au Québec", a déclaré le ministre Arcand.
Cette entente offre à l'AUF des bourses allouées pour les étudiants du 3e cycle provenant des pays francophones, sous forme d'exemption des droits de scolarité supplémentaires. Les diplômés des cycles supérieurs deviennent des relais importants pour assurer le transfert des connaissances lors de leur retour dans leur pays d'origine.
Pour sa part, Mme Courchesne a tenu à préciser qu' "en facilitant la venue de ces étudiants, nous confirmons le rôle déterminant de l'enseignement supérieur comme facteur de développement de la Francophonie universitaire et scientifique. La recherche ne peut que s'enrichir d'une mise en commun de l'expertise. La signature d'une telle entente témoigne de notre volonté de favoriser un rayonnement accru des universités francophones à travers le monde".
En accord avec la mission de l'AUF, à savoir le développement de la Francophonie universitaire et scientifique, l'entente offrira des exemptions pour des études dans les établissements universitaires francophones. La valeur totale de l'entente est de 600.000 dollars, soit 20 bourses de 30.000 dollars et elle sera d'une durée de 5 ans.
Les exemptions constituant une bourse partielle, l'AUF complète chaque bourse octroyée à ses étudiants en défrayant les droits de scolarité exigés pour les étudiants québécois, les coûts du transport international et une bourse complète de subsistance, soit environ 30.000 dollars supplémentaires par année.
OIF/CVN