>>Le Tây Nguyên récolte les fruits de ses efforts
>>Le tourisme culturel, un outil de développement durable
>>Passer d’une production agricole à une économie agricole
>>L’histoire du café se dévoile dans un musée à Dak Lak
La Une mettait en évidence une magnifique caféière, une plantation de caféiers quelque part dans une des cinq provinces formant cette fameuse région. On y voyait un agriculteur très fier de sa plantation, inspectant ses grains de café verts pour certains et rouges pour d’autres tout en pensant à sa prochaine récolte.
Le dossier intérieur nous offrait par ailleurs une superbe double page toute verte, nous invitant à nous intéresser de près à cet ''or noir'' qu’est le café robusta du Tây Nguyên. Ce dernier est réputé pour son goût fort et sa touche légèrement chocolatée selon les torréfactions. C’est un café de premier choix pour commencer sa journée !
Les spécialistes affirment que le robusta est plus facile à cultiver que l’arabica. La première variété pousse mieux dans un climat tropical alors que la deuxième a besoin de températures bien plus basses. L’arbuste robusta est également résistant aux parasites et maladies, et les producteurs maîtrisent l’art d’équilibrer l’apport d’engrais et d’eau pour améliorer le rendement, sans nuire à la santé du caféier. C’est un grand avantage du café robusta par rapport à l’arabica.
Pour en savoir encore plus sur la caféiculture du Vietnam, les agences de voyages vietnamiennes ont toutes dans leurs catalogues des circuits étonnants dans le Tây Nguyên. Si vous êtes des fidèles lecteurs du Courrier du Vietnam, vous savez aussi qu’on peut voyager facilement à travers les différents sujets du journal. Dans le numéro 28, vous étiez dans le delta du Mékong et c’était déjà pour y parler de récoltes. Souhaitons donc aux agriculteurs du Tây Nguyên une bonne récolte 2022 et d’excellentes exportations. Un petit café ?
Hervé Fayet/CVN