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Des combattants progouvernementaux devant un hangar de la base aérienne d'Al-Watiya, au sud-ouest de Tripoli, en Libye, le 18 mai. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
En avril 2019, les forces du maréchal Haftar, homme fort de l'Est, ont lancé une offensive pour s'emparer de la capitale Tripoli, où siège le gouvernement d'union national (GNA), en pleine lutte de pouvoir dans ce pays pétrolier plongé dans le chaos depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011.
Lundi 18 mai, Fayez al-Sarraj, le chef du GNA, a annoncé dans un communiqué la prise de cette base après plusieurs semaines de siège. "Avec fierté et honneur, nous déclarons la libération de la base d'Al-Watiya de l'emprise des milices criminelles et des mercenaires terroristes", a-t-il proclamé.
Les pro-Haftar contrôlaient cette base depuis 2014. Et jusqu'à il y a quelques mois, ils faisaient décoller leurs avions de la base pour bombarder les positions de leurs rivaux, avant qu'ils ne perdent la totalité de leurs appareils détruits dans le conflit. Mais ils avaient continué à l'utiliser comme base-arrière.
Les troupes du maréchal Haftar n'ont pas réagi dans l'immédiat à la perte de la base.
Pour Hamish Kinnear, un analyste pour l'Institut de recherche Verisk Maplecroft, il s'agit d'un "nouveau coup dur" pour les forces du maréchal Haftar, après la perte des villes de Sorman et Sabratha le mois dernier.