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Photo fournie le 7 décembre 2019 par le FBI d'un bâtiment de la base aéronavale de Pensacola, dans le nord-ouest de la Floride. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Militaire saoudien en formation aux États-Unis, Mohammed al-Shamrani, 21 ans, avait ouvert le feu le 6 décembre 2019 dans la base de Pensacola en Floride, faisant trois morts et huit blessés avant d'être abattu par la police.
Lors de l'attaque, il avait pris le temps de tirer sur un de ses téléphones pour le détruire, sans y parvenir. Les enquêteurs, qui avaient saisi un autre appareil, avaient alors demandé au groupe Apple de les aider à décrypter les données, mais avaient essuyé une fin de non recevoir.
Finalement "grâce à l'ingéniosité de techniciens" du FBI, ces téléphones ont livré leurs secrets: le tireur avait "des liens importants" avec le groupe jihadiste Al-Qaïda "avant même d'arriver aux États-Unis", a révélé le ministre américain de la Justice, Bill Barr, lors d'une conférence de presse.
Il était radicalisé depuis au moins 2015 et son attaque est "le résultat d'années de planification et de préparation", a précisé le directeur du FBI, Christopher Wray.
"L'heure est venue pour une solution législative" qui contraigne les grands groupes technologiques à "mettre la sécurité du public avant les dollars", en a conclu le ministre, qui bataille depuis des mois pour obtenir un accès aux données cryptées pour les forces de l'ordre.