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Un examen unique de fin d’études sera organisé dans l’ensemble du pays à partir de l’année 2015. |
À partir de 2015, le concours d’entrée à l’université et aux écoles de hautes études sera aboli. D’après les responsables du ministère de l’Éducation et de la Formation, un examen unique de fin d’études sera organisé dans l’ensemble du pays. Les résultats obtenus lors de cet examen seront utilisés pour délivrer (ou non) le diplôme du bac. Puis ces résultats seront utilisés comme des données de référence pour des élèves désireux de poursuivre leurs études universitaire ou supérieures.
Chaque candidat doit participer à quatre disciplines au minimum dont trois obligatoires (mathématique, langue étrangère et littérature) et une discipline à option parmi cinq disciplines (physique, chimie, biologie, histoire et géographie).
Outre ces quatre disciplines, les candidats peuvent s’inscrire à d’autres pour augmenter leurs chances d’être admis à l’université. Lorsque les élèves n’ont pas suivi de cours de langue étrangère au lycée ou que les conditions d’enseignement ne sont pas garanties, ils peuvent choisir une autre discipline parmi les cinq disciplines citées pour remplacer l’épreuve de langue étrangère. Les candidats ayant le certificat de langue étrangère prescrit par le ministère de l’Éducation et de la Formation sont dispensés de cette épreuve.
Les épreuves de mathématiques, littérature, histoire et géographie se présenteront sous la forme d’un exercice d’une durée de 180 minutes. Celles de physique, chimie, biologie et langue étrangère : sous la forme d’un QCM (questionnaire à choix multiple) de 90 minutes.
Les épreuves comprendront des questions ouvertes et plus intelligentes pour mieux évaluer les élèves sur le plan des connaissances générales, de la compréhension et de l’application.
Avant le 1er janvier chaque année, les universités, académies et autres établissements de hautes études doivent annoncer les critères et méthodes d’utilisation des résultats de l’examen national.
Organisation de l’examen
Concernant l’organisation de l’examen à proprement parler, deux options : le centre d’examen local (organisé par le Service de l’éducation et de la formation en coordination avec les écoles supérieures) et le centre d’examen des universités (organisé par les universités et établissements de hautes études). Les élèves qui n’ont pas l’intention de poursuivre leurs études dans ces derniers participeront aux conseils locaux ; les autres, aux conseils des universités.
Les enseignants, professeurs et gestionnaires des lycées, universités et écoles de hautes études participent à la surveillance de l’examen ou feront partie du jury. Pour le moment, les élèvent n’ont pas besoin de modifier leur apprentissage puisqu’il n’y aura pas de questions s’étendant au-delà des programmes scolaires. Cette réforme dans l’examen de la fin d’études vise à inciter les élèves à choisir des études adaptées ainsi qu’à alléger les dépenses de la population.Les enseignants, professeurs et gestionnaires des lycées, universités et écoles de hautes études participent à la surveillance de l’examen ou feront partie du jury. Pour le moment, les élèvent n’ont pas besoin de modifier leur apprentissage puisqu’il n’y aura pas de questions s’étendant au-delà des programmes scolaires. Cette réforme dans l’examen de la fin d’études vise à inciter les élèves à choisir des études adaptées ainsi qu’à alléger les dépenses de la population.
Lors de l'examen unique de fin d'études, chaque candidat doit participer à quatre disciplines au minimum. |
À partir de 2017, ledit ministère poursuivra la réforme en ajoutant dans l’examen national des épreuves qui synthétisent plusieurs disciplines en une. En ce qui concerne l’inspection de l’examen national, le ministère renforcera les contrôles pour détecter et sanctionner la fraude. Il sanctionnera sévèrement les infractions commises par les élèves, enseignants et cadres.
Une réforme globalement saluée
Après sa publication, le plan du ministère de l’Éducation et de la Formation sur un seul examen national de fin d’études a été apprécié par le public. «Tous mes amis se sont montrés satisfaits de ce plan, un seul examen national avec quatre disciplines au lieu de huit ou onze comme les autres plans proposés par ce ministère», exprime Nguyên Quôc Vinh, élève du lycée Kim Liên, Hanoi.
Bùi Ngoc Ly, élève du lycée Chu Van An, Hanoi, estime que c’est le meilleur choix dudit ministère. Cela n’engendrera plus de forte pression chez les élèves et leurs parents dans le choix des secteurs d’études et universités comme les années précédentes. En effet, après avoir eu connaissance de leurs résultats du Bac, les candidats peuvent les utiliser pour s’inscrire à l’université qui leur convient le mieux. Pourtant, Ly s’inquiète encore des différences entre les universités dans l’utilisation des résultats de cet examen national, car plusieurs de ces établissements supérieurs peuvent également organiser leur propre concours. «Je souhaite que les universités et les écoles de hautes études publient dans les meilleurs délais leurs règlements dans l’utilisation des résultats du baccalauréat», partage la lycéenne.
Pour sa part, le directeur du lycée Albert Einstein de Hanoi, Dào Tuân Dat, applaudit cette décision. Selon lui, le règlement selon lequel les élèves n’ayant pas suivi de cours de langue étrangère au lycée ou n’ayant pas bénéficié des conditions d’enseignement nécessaires pour les assimiler correctement puissent choisir une autre discipline parmi les cinq citées pour remplacer l’épreuve de langue étrangère, permet de lever une partie des inquiétudes des élèves et leurs parents.
De son côté, le professeur Xuân Han, de l’Université nationale de Hanoi, a un avis plus réservé. Il exprime ses inquiétudes sur les solutions adoptées par le ministère de l’Éducation et de la Formation dans la lutte contre les infractions commises par les élèves et enseignants dans le centre d’examen local où ont eu lieu les irrégularités et l’obsession du résultat, notamment lors de chaque concours de fin d’études.
Duy Linh/CVN