De gauche à droite : le Premier ministre japonais Shinzo Abe, le président du Conseil |
Photo : Kyodo/VNA/CVN |
"Face à des tendances protectionnistes troublantes, je trouve important que le Japon et l'UE coopèrent aussi avec les États-Unis pour donner au monde un modèle de libre-échange", a-t-il déclaré.
M. Abe était à Bruxelles pour rencontrer le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker et celui du Conseil européen Donald Tusk afin de soutenir l'accord de libre-échange que son pays négocie avec l'UE.
Depuis son intronisation le 20 janvier, le président américain Donald Trump et son administration prônent une politique protectionniste et se montrent hostiles au multilatéralisme de l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Le président américain a notamment officialisé le retrait américain du Traité transpacifique (TPP) signé avec 11 pays de la région Asie-Pacifique, dont le Japon.
Les relations entre Washington et Tokyo n'en ont cependant pas vraiment pâti, Donald Trump et Shinzo Abe ayant loué la force des liens entre leurs deux pays lors de leur première rencontre à la Maison Blanche en février. Ils avaient même fait la démonstration de leur bonne entente en se rendant en Floride pour un week-end de golf.
Concernant l'accord avec l'UE, M. Abe s'est contenté d'appeler à une conclusion "aussi tôt que possible".
Jean-Claude Juncker s'est pour sa part dit "confiant" de voir cet accord conclu en 2017. "Cette rencontre (avec M. Abe) ne sera pas la seule de l'année", a-t-il promis.
Les négociations UE-Japon, pourtant bien avancées, butent encore sur deux points : le secteur automobile - que le Japon aimerait voir aussi libéralisé que possible dans l'UE - et l'agriculture - les Européens voyant dans le Japon un marché particulièrement intéressant, très demandeur de produits de qualité.
AFP/VNA/CVN