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Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) estime que les femmes, qui représentent aujourd’hui 70% des 1,3 milliard de personnes vivant dans des conditions de pauvreté à l’échelle mondiale, sont parmi les plus vulnérables face aux changements climatiques. C’est la raison pour laquelle l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD), organe subsidiaire de l’OIF, travaille à renforcer leurs compétences : les femmes peuvent agir efficacement à la promotion des méthodes d’adaptation et d’atténuation en prenant une part active au processus international de prise de décisions sur le climat.
Enrichir les acquis
La formation, tenue du 4 au 8 octobre, visait au renforcement des capacités de 180 femmes, désignées par 23 pays membres de la Francophonie, afin de constituer un bassin de personnes prêtes à œuvrer au développement de politiques nationales favorables à la lutte contre les changements climatiques et à intégrer, à terme, leur délégation lors des négociations sur le climat.
L’atelier virtuel a fait intervenir une dizaine d’experts internationaux et a permis aux participantes, majoritairement à leur deuxième session de formation, d’enrichir leurs acquis de 2020. Ce programme d’apprentissage portait notamment sur les processus et acteurs des négociations sur les changements climatiques, les outils et bonnes pratiques de négociation, les enjeux prioritaires, ainsi que les synergies en matière de préservation de la biodiversité et de lutte contre les changements climatiques.
La formation au titre de l’année 2021 a été développée en partenariat avec les gouvernements de la France et du Canada, lesquels comptent également soutenir la participation active de cinq négociatrices francophones lors de la 26e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP 26), prévue en novembre prochain à Glasgow (Écosse).