Cinq groupes de politiques pour faire face aux défis engendrés par l'intégration

Bien que la situation économique cette année s'avère plus florissante qu'en 2009, le Vietnam doit encore relever de nombreux défis.

Au dire d'experts et de décideurs politiques, en vue d'une intégration appropriée et réussie, il faudrait se pencher sur les 5 groupes de politiques principaux suivants.

Primo : les politiques générales. Il s'agit des mesures de soutien à l'économie comme améliorer la qualité de la croissance élevée, rehausser l'efficacité de l'investissement, stimuler les économies domestiques, résoudre le problème des importations excédentaires, établir une feuille de route pour tenir les engagements d'intégration… "Une des solutions à mettre en oeuvre promptement consiste à améliorer la qualité des investissements directs étrangers (IDE)", a proposé Lê Xuân Bá, directeur de l'Institut central d'études sur la gestion économique (CIEM), relevant du ministère du Plan et de l'Investissement. Selon lui, il importe d'élaborer des politiques adaptées pour refuser les projets d'IDE non souhaitables et encourager les projets nécessaires.

Secundo : les politiques qui visent les secteurs et les entreprises. Il faudrait un programme d'amélioration de la compétitivité pour tous les secteurs économiques, surtout pour ceux qualifiés de "faibles" dans ce domaine. Pour les secteurs d'exportation clefs, il est nécessaire d'augmenter leur valeur ajoutée, de développer les industries auxiliaires et les services d'assistance afin d'éviter une dépendance importante des matières premières et matériaux importés, ainsi que de la fluctuation de leurs prix sur le marché international. "L'important est que les entreprises vietnamiennes soient capables de saisir les opportunités que les marchés étrangers leur offrent", a indiqué Luong Van Tu, ancien chef de la Délégation de négociations du gouvernement sur l'adhésion du pays à l'OMC. D'après lui, les sociétés nationales doivent rehausser leur compétitivité en investissant dans les technologies, la main-d'œuvre et la gestion pour pouvoir participer à la chaîne de valeur mondiale.

Tertio : les politiques sociales. Celles-ci devraient se pencher sur le développement rapide des ressources humaines, surtout la main-d'œuvre compétente, apte à la demande de développement, du marché du travail, notamment dans les régions rurales et les secteurs économiques "non officiels". Il s'agit aussi d'établir un système de bien-être social populaire, évolutif, adapté et efficace.

Quarto : les politiques relatives aux institutions et mécanismes. Il est nécessaire de continuer à élaborer et à perfectionner le système juridique afin de remplir les engagements internationaux. Sans oublier de réviser, modifier, amender ou supprimer les règlementations inappropriées…

Quinto : autres politiques. Il faudrait renforcer la surveillance et l'évaluation de la réalisation des engagements d'intégration, la transparence des informations. Plus important : les décideurs doivent donner de nombreux conseils politiques et des prévisions sur l'intégration économique internationale pour que les entreprises se préparent suffisamment à l'intégration et que celle-ci leur profite, a souligné l'ancien vice-Premier ministre Vu Khoan.

Huy Quang/CVN

(26/06/2010)

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