>>Le FMI modifie ses conditions de prêts aux pays lourdement endettés
La directrice du Fonds monétaire international, le 30 novembre à Washington. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le conseil d'administration du FMI, qui représente ses 188 États-membres, a mis fin jeudi 11 février à un suspense très relatif en révélant que la dirigeante française, âgée de 60 ans, était la seule candidate à la tête de l'institution financière.
Le processus de dépôts de candidatures, qui était ouvert depuis le 21 janvier, s'est refermé mercredi soir 10 février sans avoir vu émerger d'autre prétendant, a indiqué le communiqué.
L'organe de direction du FMI va désormais formellement faire passer un grand oral à l'ancienne ministre de l'Économie française et entend prendre sa décision finale "aussi vite que possible" et sur la base du consensus. À moins d'un improbable coup de théâtre, l'issue du processus ne fait guère de doutes.
Arrivée à la tête du FMI en juillet 2011, Mme Lagarde avait officiellement fait acte de candidature le 22 janvier et aussitôt reçu le soutien d'importants États-membres du FMI, dont la Grande-Bretagne, l'Allemagne et la France, et de plusieurs pays émergents, notamment en Amérique du Sud.
Les États-Unis, premiers actionnaires du FMI, ont eux aussi apporté leur soutien à sa candidature en saluant jeudi, par la voix de leur secrétaire au Trésor Jack Lew, "le travail exceptionnel" accompli par Mme Lagarde "à un moment crucial pour l'économie mondiale".
Ce concert unanime de soutiens, auquel le Canada a également participé, a sans doute découragé toute candidature alternative. En 2011, avant de succéder à Dominique Strauss-Kahn, Mme Lagarde avait en revanche dû se mesurer à la candidature du gouverneur de la Banque centrale du Mexique Agustin Carstens.
AFP/VNA/CVN