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L'Australien Jason Day au 1er tour du Championnat PGA le 6 août au TPC Harding Park à San Francisco. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'ouverture du tournoi du Grand Chelem, première levée de la saison chamboulée par la pandémie de coronavirus, a également vu la star Tiger Woods réussir une entame correcte puisqu'il pointe à trois coups du leader, son meilleur premier tour dans un Majeur depuis 2012.
Mais pour ce "D-DAY", ce jour-J tant attendu des fans de golf qui ont suivi les débats devant leur écran de télévision, huis clos oblige, c'est Jason Day qui s'est d'abord rappelé au bon souvenir d'une épreuve qui lui a rapporté il y a cinq ans son seul titre majeur à ce jour.
L'Australien de 32 ans, également 2e du tournoi en 2016, a rendu une carte de 65 soient cinq coups sous le par, assurés grâce à autant de birdies.
"J'ai pris un excellent départ", a-t-il convenu. "J'ai eu un peu de chance entre les bunkers sur le 10. Il faut aussi prendre la chance quand elle se présente."
En fin de journée, il a été rejoint au sommet du classement par Brendon Todd, auteur lui de sept birdies contre deux bogeys.
Koepka confiant
À la 3e place, ils sont pas moins de neuf à avoir ce duo dans leur mire, parmi lesquels un des grands favoris, Brooks Koepka qui espère devenir ce week-end le deuxième joueur de l'histoire à réussir un "hat trick" au PGA Championship après Walter Hagen, lui-même parvenu à triompher quatre années de suite dans les années 1920.
"Ce n'est que 18 trous pour l'heure, mais je me sens bien, en confiance et il me tarde de voir les trois jours qui arrivent. Je crois que je peux bien mieux jouer. Je dois resserrer certaines choses et on sera au rendez-vous dans la dernière ligne droite dimanche 9 août", a-t-il déclaré.
L'Américain 6e mondial a réussi 6 birdies et commis deux bogeys pour finir à -4. A ses côtés figurent ses compatriotes Scottie Scheffler, Xander Schauffele, Brendan Steele, Bud Cauley, Zack Johnson, le Britannique Justin Rose, l'Allemand Martin Kaymer, lui aussi ancien vainqueur du tournoi en 2014, et un invité surprise en la personne de Michaël Lorenzo-Vera.
Surprise oui et non, puisque comme l'an passé, sur l'exigeant parcours de Bethpage à Farmingdale (New York) où il s'était classé 3e à l'issue du premier tour, le Français a brillé sur celui tout aussi compliqué du TPC Harding Park, rendant une carte de 66 (-4) grâce à un sixième birdie au dernier trou, faisant oublier ses deux bogeys.
"Un boulot décent"
L'Américain Tiger Woods sur le 9e trou du 1er tour du Championnat PGA le 6 août au TPC Harding Park à San Francisco. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"J'avais un plan", a confié le 81e mondial après coup. "Je suis ici depuis longtemps maintenant, parce que j'étais en quarantaine. Je l'ai élaboré et je m'y suis tenu, tout en réussissant à frapper les bons coups aux bons moments."
À deux coups de Lorenzo-Vera et trois de Day pointe la légende Tiger Woods, qui a rendu une carte de 68 et reste en embuscade à la 20e position, aux côtés de Bryson DeChambeau notamment.
Un bogey commis au 17e trou, son troisième du jour, l'a empêché de retrouver un peu mieux en embuscade, mais il peut se satisfaire de rester dans le coup pour son deuxième tournoi en cinq mois, trois semaines après un retour manqué au Memorial.
Et lorsqu'on regarde son historique dans les entames des quatre PGA Championships qu'il a remportés - 70 en 1999, 66 en 2000, 69 en 2006, 71 en 2007 -, on s'aperçoit qu'il est largement dans les temps pour décrocher un cinquième sacre et rejoindre Walter Hagen, ainsi que Jack Nicklaus, co-détenteurs du nombre de victoires dans cette compétition.
"J'ai l'impression d'avoir fait un boulot décent", s'est satisfait "le Tigre", préparé à voir "la difficulté s'accroître chaque jour un peu plus" jusqu'à dimanche 9 août. Parmi les autres prétendants, l'Espagnol Jon Rham (N°2 mondial) et le Nord-Irlandais Rory McIlroy pointent à la 48e place (0).